Le nombre peut dépasser 28 000 places par an
Ministère de la justice, Brasília, 09/10/18
Le président Michel Temer, suivi du ministre de la Justice, Torquato Jardim, a annoncé mardi 9 octobre l’expansion, de plus de 50% du nombre de postes vacants payés par le gouvernement fédéral dans les communautés thérapeutiques pour accueillir les personnes qui ont besoin de s’éloigner de l’environnement dans lequel la dépendance à la drogue a été initiée et développée.
L’avis d’accréditation, publié en avril par le Secrétariat national pour la politique des drogues (SENAD) du ministère de la Justice, en coordination avec les ministères de la Santé, du Développement social et du Travail, a fourni 6 000 postes vacants, qui ont été étendus à 9 395 postes vacants. Comme pour chaque poste vacant, il y a, en moyenne, trois occupants par an, atteignant un total de plus de 28 000 abonnements par an, dépassant l’objectif fixé pour la fin de 2019. Les ressources nécessaires à l’augmentation du nombre de postes vacants, d’un montant total d’environ 90 millions de reais, proviennent des ministères de la Justice (40 millions de dollars), de la Santé (40 millions de dollars en R) et du Développement social (10 millions de dollars).
« L’accueil vise la prise en charge, la récupération et la réinsertion sociale des personnes à charge, et se fait exclusivement sur une base volontaire et transitoire », a expliqué le ministre Torquato Jardim. La condition pour l’hôte est la réalisation préalable d’une évaluation diagnostique, soit par un médecin de réseau privé et public, soit par l’entité hospitalière. L’hôte peut prolonger jusqu’à 12 mois consécutifs ou intercaux, dans un délai de 24 mois.
Les communautés thérapeutiques sont des institutions d’acceptation volontaire des personnes à charge des substances psychoactives. Ils ne font pas partie du système public de soins de santé brésilien, mais sont considérés comme des équipements du réseau supplémentaire d’attention, de rétablissement et de réinsertion sociale des personnes à charge.
Pour combler les postes vacants, 412 communautés thérapeutiques ont déjà été accréditées, sur un total de 614 qui se sont inscrites. Les entités ont subi un processus de qualification et de préqualification dans lequel, entre autres questions, la documentation de la régularisation financière et sanitaire, le projet thérapeutique, avec anticipation des activités récréatives et qui a favorisé le développement interne, la promotion des soins personnels et de la sociabilité, ainsi que la formation.
Chaque communauté thérapeutique doit maintenir une équipe multidisciplinaire avec au moins deux professionnels de différents degrés en sciences humaines ou en sciences de la santé ayant une expérience professionnelle avérée dans le domaine de la toxicomanie.
L’hôte peut interrompre la réception à tout moment et participe, avec la famille, à la définition de son plan d’attention unique. Il a également la garantie d’avoir accès aux médias, aux visites familiales, au droit à la vie privée, y compris aux vêtements, et au respect de l’orientation religieuse. Chaque réception ou déconnexion doit être immédiatement communiquée au Secrétariat national aux politiques en matière de drogues (SENAD / MJ) et aux autres organismes concernés.
Les services seront fournis par le biais d’un contrat signé par SENAD / MJ, en charge du suivi et de la supervision de l’exécution. Le délai est de 12 mois, renouvelable pour des périodes égales, jusqu’à la limite de 60 mois, sous réserve de sanctions en cas de violation de l’une de ses clauses.
Les communautés thérapeutiques ne sont pas autorisées à :
- Contrepartie financière de la demande ou contrepartie du service de soins humains
- Pratiquer ou permettre des actions de contention ou des médicaments physiques, avec ou sans effet sur la liberté de la personne qui les reçoit
- Suite à des activités forcées
- Pratiquer ou autoriser les châtiments corporels.