Jose Luis Vazquez Martinez

Cognitive Behavioural Therapy for Nightmares for Patients with Persecutory Delusions (Nites): An Assessor-Blind, Pilot Randomized Controlled Trial

Jose Luis Vazquez Martinez - 24 February 2020

Source:

Sheaves, B., Holmes, E. A., Rek, S., Taylor, K. M., Nickless, A., Waite, F., … Freeman, D. (2019). Cognitive Behavioural Therapy for Nightmares for Patients with Persecutory Delusions (Nites): An Assessor-Blind, Pilot Randomized Controlled Trial. The Canadian Journal of Psychiatry, 64(10), 686–696. https://doi.org/10.1177/0706743719847422
 

Abstract

Objective:

Nightmares are relatively common in patients experiencing psychosis but rarely assessed or treated. Nightmares may maintain persecutory delusions by portraying fears in sensory-rich detail. We tested the potential benefits of imagery-focused cognitive behavioural therapy (CBT) for nightmares on nightmare severity and persecutory delusions.

 

Method:

This assessor-blind parallel-group pilot trial randomized 24 participants with nightmares and persecutory delusions to receive CBT for nightmares delivered over 4 weeks in addition to treatment as usual (TAU) or TAU alone. Assessments were at 0, 4 (end of treatment), and 8 weeks (follow-up). Feasibility outcomes assessed therapy uptake, techniques used, satisfaction, and attrition. The primary efficacy outcome assessed nightmare severity at week 4. Analyses were intention to treat, estimating treatment effect with 95% confidence intervals (CIs).

 

Results:

All participants offered CBT completed therapy (mean [SD], 4.8 [0.6] sessions) with high satisfaction, and 20 (83%) participants completed all assessments. Compared with TAU, CBT led to large improvements in nightmares (adjusted mean difference = −7.0; 95% CI, –12.6 to –1.3; d = –1.1) and insomnia (6.3; 95% CI, 2.6 to 10.0; d = 1.4) at week 4. Gains were maintained at follow-up. Suicidal ideation was not exacerbated by CBT but remained stable to follow-up, compared with TAU, which reduced at follow-up (6.8; 95% CI, 0.3 to 3.3; d = 0.7). CBT led to reductions in paranoia (–20.8; 95% CI, –43.2 to 1.7; d = –0.6), although CIs were wide. Three serious adverse events were deemed unrelated to participation (CBT = 2, TAU = 1).

 

Conclusions:

CBT for nightmares is feasible and may be efficacious for treating nightmares and comorbid insomnia for patients with persecutory delusions. It shows promise on paranoia but potentially not on suicidal ideation.

 

 

Objectif:

Les cauchemars sont relativement communs chez les patients souffrant de psychose, mais ils sont rarement évalués ou traités. Les cauchemars peuvent nourrir les délires de persécution en incarnant les peurs par des détails sensoriels abondants. Nous avons testé les bénéfices potentiels de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) axée sur l’imagerie pour les cauchemars relativement à la gravité des cauchemars et aux délires de persécution.

 

Méthode:

Cet essai pilote à l’insu de l’évaluateur et à groupe parallèle a randomisé 24 participants ayant des cauchemars et des délires de persécution pour qu’ils reçoivent une TCC pour cauchemars administrée durant 4 semaines en plus du traitement habituel (TH) ou le TH seulement. Les évaluations ont eu lieu à 0 semaine, 4 semaines (fin du traitement) et au suivi de 8 semaines. Les résultats de faisabilité évaluaient la participation à la thérapie, les techniques utilisées, la satisfaction et l’attrition. Le principal résultat de l’efficacité évaluait la gravité des cauchemars à la 4e semaine. Les analyses portaient sur l’intention de traiter, estimant l’effet du traitement avec des intervalles de confiance (IC) à 95%.

 

Résultats:

Tous les participants ayant eu la TCC complète (moyenne = 4,8 séances, ET = 0,6) ont exprimé une satisfaction élevée, et 20 (83%) participants ont répondu à toutes les évaluations. Comparativement au TH, la TCC entraînait de grandes améliorations des cauchemars (différence moyenne ajustée = 7,0; IC à 95% –12,6 à –1,3, d = –1,1) et de l’insomnie (6,3; IC à 95% 2,6 à 10,0, d = 1,4) à la 4e semaine. Les gains se maintenaient au suivi. L’idéation suicidaire n’était pas exacerbée par la TCC mais demeurait stable au suivi, comparativement au TH où elle était réduite au suivi (6,8; IC à 95% 0,3 à 3,3, d = 0,7). La TCC entraînait des réductions de la paranoïa (–20.8; IC à 95% –43.2 à 1,7, d = –0,6), même si les IC étaient larges. Trois effets indésirables sérieux étaient jugés sans relation à la participation (TCC = 2, TH = 1).

 

Conclusions:

La TCC pour les cauchemars est faisable et peut traiter efficacement les cauchemars et l’insomnie comorbide chez les patients souffrant de délire de persécution. Elle est prometteuse pour la paranoïa, mais peut-être pas pour l’idéation suicidaire.