L’effet indirect de la réglementation sur l’émotion sur le stress des minorités et la consommation problématique de substances chez les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Rogers AH, Seager I, Haines N, Hahn H, Aldao A and Ahn W-Y (2017) The Indirect Effect of Emotion Regulation on Minority Stress and Problematic Substance Use in Lesbian, Gay, and Bisexual Individuals. Front. Psychol. 8:1881. doi: 10.3389/fpsyg.2017.01881
Original Language

Anglais

Country
États-Unis
Keywords
emotion regulation
lesbian
gay
bisexual
alcohol
substance use
minority stress

L’effet indirect de la réglementation sur l’émotion sur le stress des minorités et la consommation problématique de substances chez les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles

Les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles (LGB) signalent des niveaux plus élevés de consommation problématique d’alcool et de substances que leurs pairs hétérosexuels. Cette disparité est liée à l’expérience des facteurs de stress spécifiques au LGB, appelés stress minoritaire. De plus, les personnes bisexuelles affichent des taux accrus de psychopathologie, y compris la consommation problématique d’alcool et de drogues, au-delà des personnes lesbiennes et gaies. Toutefois, tous ceux qui souffrent de stress minoritaire ne signalent pas une augmentation des taux d’abus d’alcool et de substances. La régulation des émotions (ER), qui joue un rôle critique dans la psychopathologie en général, est théorisée pour moduler le lien entre le stress des minorités et la psychopathologie. Toutefois, on ne sait toujours pas si les urgences jouent un rôle en établissant un lien entre les cas de stress lié aux minorités et aux résultats liés à la consommation de substances et d’alcool. Pour combler cet écart, la présente étude a évalué les cas de stress minoritaire, d’urgence et de consommation d’alcool chez 305 personnes atteintes de LGB.

Nous avons évalué le rôle des urgences dans la consommation problématique d’alcool et de substances chez les personnes atteintes de LGB en utilisant une médiation modérée, où le statut de minorité sexuelle a été inscrit en tant que modérateur, et les difficultés d’urgence ont été saisies en tant que médiateur. Les résultats ont révélé des effets indirects importants du stress des minorités, en raison de difficultés aux urgences, sur la consommation problématique d’alcool et de substances. Cependant, il n’y a pas eu d’interaction significative avec le statut d’orientation sexuelle, ce qui suggère que l’urgence peut être importante pour toutes les personnes atteintes de LGB dans la prévision de la consommation problématique d’alcool et de substances. Ces résultats soulignent le rôle important que joue l’urgence entre les cas de stress des minorités et de consommation de substances et d’alcool chez les personnes atteintes de LGB, ce qui suggère que les compétences en urgence peuvent servir de nouvelle cible pour l’intervention.