La stimulation magnétique transcrânienne du cortex préfrontal dorsolatéral réduit la consommation de cocaïne
Abstrait
Des études récentes sur les animaux démontrent que la recherche compulsive de la cocaïne réduit fortement l’activité prélimbique du cortex frontal, tandis que la stimulation optogénétique de cette région du cerveau inhibe de manière significative la recherche compulsive de cocaïne, fournissant une justification forte pour appliquer la stimulation cérébrale pour réduire la consommation de cocaïne. Ainsi, nous avons employé la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS), pour tester si la stimulation de cortex préfrontal dorsolatéral (DLPFC) pourrait empêcher la consommation de cocaïne chez l’homme.
Trente-deux patients toxicomanes à la cocaïne ont été assignés au hasard soit au groupe expérimental (STR) sur le DLPFC gauche, soit à un groupe témoin (agents pharmacologiques) au cours d’une étude de 29 jours (étape 1). Elle a été suivie d’un suivi de 63 jours (étape 2), au cours duquel tous les participants se sont vu offrir un traitement de sTMS. Parmi les patients ayant terminé l’étape 1, 16 faisaient partie du groupe de la SMTR (100 %) et 13 dans le groupe témoin (81 %). Aucun événement indésirable important n’a été noté. Au cours de l’étape 1, il y a eu un nombre significativement plus élevé de tests de drogues urinaires sans cocaïne dans le groupe du SMTR comparativement au contrôle(p=0,004). La soif de cocaïne était également significativement plus faible dans le groupe rmms par rapport aux témoins(p=0,038). Sur les 13 patients qui ont terminé l’étape 1 dans le groupe témoin, 10 patients ont reçu le traitement de RMTMS pendant l’étape 2 et ont montré l’amélioration significative avec des résultats favorables devenant comparables à ceux du groupe de rTMS. Les résultats préliminaires actuels appuient l’innocuité du SMTR chez les patients toxicomanes à la cocaïne et suggèrent son rôle thérapeutique potentiel pour la stimulation du PFC axée sur le STM dans la réduction de la consommation de cocaïne, ce qui justifie fortement le développement d’études plus importantes contrôlées par placebo.
Nom de l’essai : Stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTR) chez les consommateurs de cocaïne