Les efforts de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime pour renforcer une culture de la prévention dans les pays à revenu faible ou intermédiaire
Abstrait
Cet article traite de la façon dont les décideurs peuvent être soutenus pour renforcer une culture de prévention. Cet article présente un exemple du travail de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) pour s’engager avec les décideurs afin de créer la préparation, la demande et la capacité de programmes de prévention fondés sur des données probantes, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Tout d’abord, nous avons utilisé deux des sources de données de l’ONUDC pour décrire le contexte dans lequel se déroulent les efforts de prévention de l’ONUDC. L’analyse du premier ensemble de données sur les activités de prévention mises en œuvre à l’échelle mondiale a révélé une lacune dans la traduction des données probantes en pratique à l’échelle mondiale. Le deuxième ensemble de données comprenait des documents d’orientation de l’ONUDC imposant et guidant l’action mondiale pour lutter contre la consommation de substances. L’analyse a montré qu’au niveau des cadres politiques, la prévention attire progressivement l’attention, mais qu’elle est encore souvent laissée dans l’ombre des questions liées à la santé et à l’application de la loi. De plus, ces documents directeurs ne reflétaient pas pleinement la compréhension scientifique actuelle de ce qui constitue une réponse efficace en matière de prévention. Dans ce contexte, la faisabilité des efforts de l’ONUDC pour combler le fossé science-pratique dans le domaine de la prévention a été discutée en présentant les résultats des séminaires régionaux de renforcement des capacités de l’ONUDC axés sur le rôle du suivi et de l’évaluation dans les programmes de prévention. Les résultats ont montré le potentiel de ce renforcement des capacités pour affecter les attitudes et les connaissances des décideurs ciblés. Ces efforts visant à accroître la préparation des décideurs et, en fin de compte, leur approbation, leur adoption et leur soutien continu à des interventions préventives fondées sur des données probantes devraient être poursuivis et intensifiés.