La forêt et les arbres : facteurs relationnels et spécifiques dans le traitement de la toxicomanie
Abstrait
Vise
Les attentes accrues quant à l’utilisation de méthodes fondées sur des données probantes dans le traitement de la toxicomanie ont alimenté un débat sur l’importance relative des facteurs « spécifiques » par rapport aux facteurs « communs » dans les résultats du traitement. Cette revue examine l’influence de ces facteurs sur les résultats du traitement de la toxicomanie.
Méthodes
Les auteurs examinent et relient les résultats de quatre décennies de recherche sur des facteurs spécifiques et généraux dans la recherche sur les résultats du traitement de la toxicomanie.
Résultats
Bien que peu diront que ce que l’on fait dans le traitement de la toxicomanie est sans importance, les études de résultats ont tendance à trouver peu ou pas de différence lorsque des méthodes de traitement spécifiques sont comparées les unes aux autres ou avec le traitement comme d’habitude. En revanche, il existe habituellement des différences substantielles entre les thérapeutes dans les résultats des clients, et des facteurs relationnels tels que l’empathie thérapeute et l’alliance thérapeutique peuvent être des déterminants significatifs des résultats de traitement de toxicomanie.
Conclusions
Dans le traitement de la toxicomanie, les facteurs relationnels tels que l’empathie, qui sont souvent décrits comme des facteurs courants et non spécifiques, ne devraient pas être rejetés comme « communs » parce qu’ils varient considérablement d’un fournisseur à l’autre et qu’on ne sait pas dans quelle mesure ils sont courants. De même, ils ne devraient pas être relégués au statut « non spécifique », car ces influences relationnelles importantes peuvent être spécifiées et incorporées dans la recherche et la formation cliniques.