Analyse de la Banque d’efficacité : L’évaluation obligatoire des personnes arrêtées ne réduit pas la criminalité

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Tim McSweeney, Caitlin Hughes & Alison Ritter (2016): The impact of compliance with a compulsory model of drug diversion on treatment engagement and reoffending, Drugs: Education, Prevention and Policy, DOI: 10.1080/09687637.2016.1219695
Original Language

Anglais

Country
Royaume-Uni
Keywords
heroin
cocaine
diversion
arrest referral
treatment entry
crime reduction
England
UK

Analyse de la Banque d’efficacité : L’évaluation obligatoire des personnes arrêtées ne réduit pas la criminalité

D’autres éléments de preuve en provenance d’Angleterre indiquent que les stratagèmes de « choix difficiles » qui obligent les personnes arrêtées pour certaines infractions à être testées pour la consommation d’héroïne ou de cocaïne et, s’ils sont positifs, à être évalués pour le traitement ne remboursent pas en termes d’engagement thérapeutique ou de réduction de la criminalité.

La politique des « choix difficiles » :

« Choix difficiles » était le terme utilisé pour décrire les options avant la peine introduites par la Loi de 2005 sur les drogues, c’est-à-dire le dépistage des arrestations et les évaluations requises par un travailleur de la drogue dûment qualifié.

En vertu de la Loi, un test de dépistage de drogues doit être administré en détention à la suite de l’arrestation d’un adulte pour une infraction « déclencheur » (principalement liée au vol, à la drogue et à la fraude). Les officiers supérieurs de police peuvent également autoriser des tests après toute infraction présumée soupçonnée d’avoir été contribuée par la consommation d’héroïne ou de cocaïne. Le test utilise un échantillon de liquide oral/salive prélevé sur le suspect pour détecter l’utilisation récente (jusqu’à 48 heures) des drogues. Lire la suite...