Différences dans l’utilisation des services et les obstacles chez les Noirs, les Hispaniques et les Blancs atteints de troubles liés à la consommation de drogues
Abstrait
Fond
Le traitement des troubles liés à la consommation de drogues (DUD) peut être efficace, mais seule une faible proportion de personnes atteintes de DUD cherchent ou reçoivent un traitement. La recherche sur les différences et les disparités en matière de traitement racial et ethnique demeure incertaine. Il est nécessaire de comprendre les différences raciales et ethniques et les disparités dans le traitement de la toxicomanie afin de mettre au point un système d’aiguillage plus efficace et d’améliorer l’accessibilité du traitement. Le but de la présente étude était d’explorer le rôle de la race et de l’ethnicité dans l’utilisation des services.
Méthodes
À l’aide des données de l’Enquête épidémiologique nationale sur l’alcool et les affections connexes (NESARC), cette étude a examiné les différences raciales et ethniques dans l’utilisation de 14 types de services de traitement pour la DUD et 27 obstacles de traitement différents parmi les personnes qui satisfaisaient aux critères à vie pour une DUD. Des analyses de régression logistique multivariées ont été utilisées pour examiner l’utilisation des services et les obstacles parmi les groupes raciaux et ethniques, tout en s’adaptant à d’autres variables sociodémographiques et cliniques.
Résultats et discussion
Chez les Noirs, les Hispaniques et les Blancs de l’échantillon global du NESARC, environ 10,5 % satisfaisaient aux critères d’au moins un trouble de consommation de drogues à vie. Environ 16,2 % des personnes ayant une DUD à vie ont reçu au moins un type de service. Dans l’ensemble, cette étude a indiqué que les Blancs étaient moins susceptibles de déclarer avoir reçu de l’aide pour des problèmes liés à la drogue que les Noirs, les Noirs ont utilisé un plus grand nombre de différents types de services, et aucune différence raciale et ethnique n’a été observée en ce qui concerne les obstacles perçus au traitement de la toxicomanie. Cependant, en examinant les types de services séparément, une image complexe des différences raciales et ethniques émerge. Plus particulièrement, les Blancs étaient plus susceptibles d’utiliser des services professionnels, tandis que les Noirs étaient les plus susceptibles d’utiliser 12 étapes et le clergé. Le modèle d’utilisation du service des Hispaniques ressemblait le plus à celui des Blancs.
Conclusion
Bien que des obstacles structurels à l’accès au traitement aient été observés, des programmes éducatifs et des interventions à grande échelle qui sont ciblés de façon appropriée pour les groupes raciaux et ethniques demeurent un domaine important pour la prévention et le traitement.