Facteurs de risque d’arrêt du traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes
Le trouble lié à la consommation d’opioïdes (OUD) et le risque associé de surdose et de décès deviennent l’une des menaces les plus répandues pour la santé et le bien-être social aux États-Unis. Les médicaments, tels que la buprénorphine, sont le traitement de référence pour les personnes atteintes de OUD, mais le risque d’arrêt du traitement reste élevé.
Une recherche récente, publiée dans le Journal of Substance Abuse Treatment, a examiné le risque associé à l’arrêt précoce du traitement à la buprénorphine pour la DUO.
L’étude, qui a analysé les données de plus de 17 000 personnes atteintes d’OUD, a révélé que plus d’un quart de l’échantillon avait interrompu la buprénorphine au cours du premier mois de traitement. Les caractéristiques qui étaient particulièrement liées à l’abandon antérieur comprenaient le sexe masculin, le jeune âge et la race ou l’origine ethnique minoritaire. Les facteurs de risque cliniques comprenaient : faible dose initiale de buprénorphine; des antécédents de troubles liés à la consommation d’alcool et de drogues non opioïdes; surdose antérieure d’opioïdes; hépatite C; et ceux qui avaient eu recours à des soins de santé pour patients hospitalisés.
Il est essentiel que, lors de l’analyse des résultats du traitement des TUO, les raisons de l’arrêt soient documentées et analysées. Il est important d’identifier les facteurs de risque d’arrêt de la buprénorphine pour cibler les patients qui pourraient bénéficier d’efforts plus rigoureux pour améliorer les résultats.