Profils d’abus de médicaments et d’infection par le virus de l’hépatite C pour trois générations de patients surveillés pour l’observance des médicaments d’ordonnance

Format
Scientific article
Publication Date
Original Language

Anglais

Country
États-Unis
Keywords
drug misuse
Hepatitis C
hepatitis C virus infection
opioids

Profils d’abus de médicaments et d’infection par le virus de l’hépatite C pour trois générations de patients surveillés pour l’observance des médicaments d’ordonnance

Abstrait

Objectifs: Deux épidémies aux États-Unis sont liées : l’injection de drogues opioïdes et l’infection par le virus de l’hépatite C (VHC). Cette étude quantifie la relation entre l’abus illicite de médicaments d’ordonnance et l’infection par le VHC dans trois générations de population : les baby-boomers (nés de 1945 à 1965 inclusivement), les pré-baby-boomers et les baby-boomers post-baby-boomers.

Méthodes: Cette étude rétrospective comprenait l’uniformité des médicaments d’ordonnance (mars-décembre 2015) et les résultats des tests de dépistage du VHC (2011-2015) effectués dans un grand laboratoire national de référence clinique. La positivité du VHC, l’uniformité et l’incohérence de la consommation de drogues avec l’information prescrite sur les médicaments, le type d’utilisation incohérente et l’utilisation incohérente de classes individuelles de médicaments ont été évaluées.

Résultats: Cette étude a évalué 39 231 ensembles de tests de surveillance des médicaments d’ordonnance et de VHC de 18 410 patients. De ces patients, 25,1 % ont donné un résultat positif au test de dépistage du VHC et 57,3 % ont démontré des résultats d’essais de médicaments incompatibles avec les médicaments prescrits. Les types d’incohérence des tests de dépistage des médicaments différaient considérablement entre les patients positifs au VHC et les patients négatifs, particulièrement les tests positifs pour les médicaments non prescrits et les médicaments prescrits. Des spécimens de baby-boomers et de baby-boomers positifs au VHC ont démontré l’utilisation non prescrite d’opioïdes et de nombreuses autres classes de médicaments plus souvent que chez les patients négatifs au VHC.

Conclusions: Les taux d’incohérence des résultats des tests de dépistage des drogues et des types de médicaments utilisés à mauvais escient donnent à penser que les patients positifs au VHC sont plus susceptibles que les patients négatifs au VHC d’afficher un comportement à risque élevé, même au-delà de l’utilisation d’opioïdes. Cette différence est plus marquée dans la génération post-baby-boomer. Les professionnels de la santé devraient tenir compte de ces tendances et de la façon dont elles diffèrent selon la génération lors de la surveillance des médicaments d’ordonnance et des drogues illicites, dont les résultats peuvent avoir une incidence sur les décisions de traitement, y compris la prescription d’analgésiques.