Obstacles au traitement de la toxicomanie chez les adultes qui étaient auparavant incarcérés atteints de troubles liés à la consommation d’alcool ou d’autres drogues
Abstrait
Fond
Le traitement de la toxicomanie améliore la consommation d’alcool et de maladie criminelle chez les personnes atteintes de troubles liés à la consommation d’alcool et d’autres drogues, mais il est sous-utilisé. Bien qu’il existe de l’information sur les obstacles au traitement de la toxicomanie chez les personnes atteintes de troubles liés à la toxicomanie en général, on en sait moins sur les obstacles chez les personnes ayant déjà participé à la justice. Le but de cette étude pilote était de décrire les obstacles au traitement de la toxicomanie chez un échantillon d’adultes atteints d’un trouble lié à la consommation d’alcool ou d’autres drogues qui ont participé à un essai pilote d’interventions brèves et qui ont récemment été libérés de prison.
Méthodes
Les personnes incarcérées qui ont été arrêtées pour un crime lié à l’alcool ou à la drogue et qui ont signalé une consommation modérée ou élevée d’alcool sur le ASSIST (n - 28; 96,4 % d’hommes) ont été recrutées pour un essai pilote d’interventions brèves visant à réduire la consommation de substances, qui ont été livrées avant la sortie de prison. Après leur publication, les participants ont rempli l’inventaire des obstacles au traitement (ITC), qui comprenait 25 éléments numériques et une question ouverte sur d’autres obstacles qui fournissaient des données qualitatives. Nous avons décrit la fréquence des réponses quantitatives et des données ouvertes codées qualitativement à l’aide de sept domaines précédemment identifiés de la BTI.
Résultats
Les obstacles les plus fréquemment signalés évalués quantitativement étaient les éléments liés à l’absence de problème : « Je ne pense pas avoir de problème avec les drogues » (42,8 %), préoccupations en matière de protection de la vie privée : « Je n’aime pas parler de ma vie personnelle avec d’autres personnes » (35,8 %) et Admission Difficulté : « Je vais devoir être sur une liste d’attente pour le traitement » (28,6 %). Les articles liés au soutien social négatif (p. ex., « Les amis me disent de ne pas aller au traitement ») ont rarement été approuvés dans cet échantillon. Les réponses à la question ouverte portaient également sur l’absence de problème, les préoccupations en matière de protection de la vie privée et les difficultés d’admission. D’autres catégories d’obstacles sont ressorties des données qualitatives, y compris l’ambivalence et la recherche d’une aide informelle.
Conclusions
Dans ce petit échantillon d’adultes atteints d’un trouble lié à la consommation d’alcool ou d’autres drogues récemment libérés de prison, les obstacles au traitement ont souvent été approuvés. Des recherches futures sur des échantillons plus grands sont nécessaires pour comprendre les obstacles au traitement propres aux populations de la justice. Les cliniciens peuvent envisager d’utiliser des questions ouvertes pour explorer et éliminer les obstacles au traitement de la toxicomanie chez les personnes ayant une participation actuelle ou récente à la justice.