Vulnérabilité aux troubles liés à la consommation d’alcool et taux de consommation d’alcool
La « consommation excessive d’alcool » peut être plus répandue chez les personnes ayant une vulnérabilité accrue aux troubles liés à la consommation d’alcool (AUD) et pourrait servir d’indicateur d’alerte précoce. Une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry et soutenue par le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA) a suggéré que les personnes présentant certains facteurs de risque auto-administré l’alcool à des taux plus rapides que ceux qui ne présentaient pas les facteurs de risque.
« Binge drinking » est défini dans cette étude « comme atteignant un taux d’alcoolémie de 80 mg% » qui pourrait être atteint après la consommation de "4 boissons pour les femmes et 5 boissons pour les hommes - en environ 2 heures« . Dans le cadre de cette étude, 159 buveurs sociaux âgés de 21 à 45 ans ont été interrogés sur leurs antécédents familiaux de consommation problématique, d’impulsivité comportementale et de niveau de réponse à l’alcool. On leur a ensuite demandé d’administrer eux-mêmes l’alcool dans des conditions de laboratoire pour reproduire une séance typique de consommation d’alcool sociale.
Les personnes qui avaient un facteur de risque accru d’AUD associée à des antécédents familiaux de consommation problématique étaient plus susceptibles d’administrer plus d’alcool à un rythme plus rapide que les personnes à risque faible.
Cette étude n’est pas exhaustive et se concentre sur un petit échantillon de population. D’autres recherches pourraient aider ceux qui travaillent dans les milieux cliniques à identifier ceux qui participent à la « consommation excessive d’alcool » comme ayant une plus grande vulnérabilité à l’AUD et un plus grand besoin d’intervention précoce.