La prévalence du VIH/VHC et le comportement à risque chez les utilisateurs de SNP sont un fardeau croissant pour la santé publique
Le 27 avril 2021, le Bureau régional de l’ONUDC pour l’Asie centrale a organisé un séminaire de formation à l’adresse des spécialistes des niveaux républicain et régional responsables du traitement de la toxicomanie et des services de prévention du VIH en République d’Ouzbékistan. L’objectif principal de la formation nationale était d’accroître la capacité des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux qui mettent en œuvre des programmes de prévention du VIH et du VHC de fournir des services efficaces fondés sur des données probantes aux personnes qui utilisent de nouvelles substances psychoactives (SNP) et des stimulants.
À l’ouverture de l’atelier, M. Borikhan Shaumarov, Coordonnateur du programme de l’ONUDC, a noté une augmentation mondiale du nombre de nouvelles infections par le VIH et le VHC avec leur concentration parmi les populations clés. Il a également souligné le risque élevé de transmission du VIH chez les consommateurs de drogues synthétiques qui remplissent progressivement le marché illicite du pays.
Cette formation a été compilée à partir de la formation régionale « Renforcer la capacité des pays à mettre en œuvre la prévention, le traitement, les soins et le soutien fondés sur des données probantes sur le VIH pour les personnes qui utilisent des NPS /stimulants », qui a eu lieu en novembre de l’année dernière sous forme en ligne. L’événement, qui s’est déroulé dans un format hybride, a réuni 111 spécialistes des services de traitement de la toxicomanie et du VIH/sida, ainsi que des ONG. Les participants ont été initiés aux concepts de base des stimulants, de leurs effets et des risques pour la santé, de la prévention du VIH, du traitement, des soins et des interventions de soutien, et ont discuté de la façon de mettre en œuvre diverses interventions auprès des populations clés à risque qui utilisent le SNP et les stimulants dans le pays. Des représentants d’ONG et d’organisations publiques ont participé activement à la discussion des possibilités d’adaptation de l’expérience internationale dans le pays. Parallèlement, ils ont partagé leur expérience et leurs difficultés à mettre en œuvre des initiatives de lutte contre l’infection par le VIH, parmi les principaux groupes à risque, dans le contexte de l’utilisation de stimulants.
Dans le cadre de cette formation, l’ONUDC a présenté les résultats d’une étude pilote sur l’évaluation des besoins et de l’accessibilité des services de prévention et de traitement du VIH pour les personnes utilisant le SNP et les stimulants, qui a été menée en 2020 par une équipe d’experts nationaux dans le cadre du programme ONUDC.
À la fin de la formation, les questions ont été discutées, dont la solution a un impact positif sur la création de conditions propices à la prévention du VIH et du VHC, et la fourniture de services efficaces fondés sur des données probantes pour les personnes qui utilisent le SNP et les stimulants.
L’événement a été organisé dans le cadre du sous-programme 3 - « Prévention et traitement de la toxicomanie, réintégration des toxicomanes et prévention du VIH » du Programme de l’ONUDC pour l’Asie centrale avec le soutien financier du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).