Steps Towards Alcohol Abuse Prevention Program (STAMPP) : Un essai contrôlé randomisé en grappes en milieu scolaire et communautaire
Abstrait
Objectifs : Évaluer l’efficacité d’un programme combiné en classe et d’une intervention parentale (le Programme de prévention de l’abus d’alcool (STAMPP) par rapport à l’éducation sur l’alcool comme normale (EAN), dans la réduction de la consommation d’alcool épisodique lourde (DPE) autodéclarée et des méfaits liés à l’alcool (ARH) chez les adolescents.
Mise en place : 105 lycées en Irlande du Nord (NI) et en Écosse.
Participants : Les écoles ont été stratifiées par la gratuité des repas scolaires. Les écoles de ni ont également été stratifiées par type d’école (homme/femme/coeducation). Les élèves admissibles étaient en année scolaire 8/S1 (âgés de 11 à 12 ans) à la ligne de base (juin 2012).
Intervention : Une intervention d’éducation à l’alcool en classe, couplée à une brève intervention en matière d’alcool pour les parents et les soignants.
Résultats primaires : (1) La prévalence de la DH autodéclarée au cours des 30 jours précédents et (2) le nombre d’ARH autodéclarées au cours des 6 mois précédents. Les résultats ont été évalués à l’aide de modèles d’interceptions aléatoires à deux niveaux (régression logistique pour hed et binomial négatif pour le nombre d’ARH).
Résultats: À 33 mois, des données étaient disponibles pour 5160 étudiants d’intervention et 5073 étudiants témoins (résultats de la DH), et 5234 et 5146 élèves (résultat ARH), respectivement. Parmi ceux qui ont rempli un questionnaire à l’un ou l’autre niveau de référence ou 12 mois (n=12 738), 10 405 ont également rempli le questionnaire à 33 mois (81,7 %). Moins d’élèves du groupe d’intervention ont déclaré la DME par rapport à l’EAN (17 % contre 26 %; OR=0,60, IC à 95 % 0,49 à 0,73), sans différence significative dans le nombre d’ARH autodéclarants (taux d’incident =0,92, IC de 95 % 0,78 à 1,05). Bien que le volet de la classe ait été largement livré comme prévu, il y avait une faible participation de la composante parentale. Aucun effet indésirable n’a été signalé.
Conclusions: Les résultats suggèrent que le STAMPP pourrait être un programme efficace pour réduire la prévalence des DH. Bien qu’il n’y ait pas eu de réduction significative de l’ARH, il est plausible que les effets sur les méfaits se manifestent plus tard.