Format
News
Original Language

Portuguese, Brazil

Country
Brésil
Keywords
freemind
issup brasil
Setembro Amarelo
prevenção
Prevenção ao Suicídio
suicidio
Automutilação
Família
Escola
Jovens
adolescentes

Prévention du suicide

En ce mois de septembre, sauver des vies, c’est parler de prévention du suicide.

Pour Freemind et l’ISSUP Brésil, sauver des vies est notre mission et la façon d’y parvenir est la prévention.

Nos jeunes et même nos enfants sont de plus en plus vulnérables aux idées suicidaires et aux tentatives de suicide.

Nous devons être conscients des signes. C’est pourquoi nous partageons le matériel de la campagne Septembre jaune 2020, menée par ABP et CFM, destinée aux parents, aux tuteurs et aux éducateurs.

 

Lettre aux parents, tuteurs et éducateurs

Comme nous le savons, les jeunes sont sensibles aux changements physiologiques qui sont caractéristiques de la phase de maturation physique et psychique. Quiconque vit avec un adolescent sait que les changements ne sont pas toujours faciles. Nous savons que tout cela passera, mais pour cela, nous devons travailler ensemble dans l’intérêt de l’enfant ou du jeune qui a besoin de notre aide.

 

Comment identifier que le jeune a besoin d’aide ?

Nossos jovens e até mesmo nossas crianças estão cada dia mais vulneráveis a ideações suicidas e tentativas de suicídio.

Nous savons que ces changements physiologiques peuvent être l’un des facteurs qui conduisent au déclenchement d’une maladie psychiatrique, un déclencheur pour la personne qui a une prédisposition génétique à développer une maladie mentale.

C’est pourquoi nous devons être conscients de certains signes. Tout d’abord, l’observation est nécessaire.

Les parents doivent remarquer les changements dans le comportement de leurs enfants, les signes que les enfants et les adolescents émettent lorsqu’ils traversent un problème.

Certains de ces comportements sont l’isolement, l’impulsivité, la tristesse constante, la distorsion de l’image corporelle, la difficulté à entrer en relation avec des personnes du même âge, l’insécurité, la baisse des résultats scolaires, les crises de colère, la faible estime de soi, l’attirance pour les comportements à risque, entre autres.

 

Avons-nous besoin de parler d’automutilation ?

L’automutilation est définie comme tout comportement intentionnel impliquant une agression directe contre son propre corps sans intention consciente de se suicider, mais qui est considéré comme un facteur de risque de suicide.

Lorsqu’ils font face à des frustrations ou lorsqu’ils vivent des situations extrêmes, les jeunes peuvent avoir recours à des comportements à risque et agressifs, que ce soit avec les autres ou avec eux-mêmes.

Par conséquent, nous devons être conscients des comportements suivants : consommation d’alcool et d’autres drogues, début précoce de la vie sexuelle et, surtout, blessures qui ne guérissent jamais, égratignures, manque de poils à des endroits spécifiques de la tête, morsures, taches, brûlures qui apparaissent toujours sans explication.

Mais attention, ces lésions se trouvent souvent dans des endroits cachés, pas toujours sur les bras ou les jambes.

L’intensité, la répétition et la continuité sont également importantes pour le diagnostic.

L’automutilation est très grave, elle ne doit donc jamais être considérée comme exagérée ou « fraîche ». Les comportements d’automutilation doivent être traités par un psychiatre et une thérapie, au risque que, s’ils ne sont pas traités, ils puissent conduire au suicide.

 

Comment approcher les jeunes ?

Il est toujours préférable d’obtenir des informations correctes avec des conseils d’experts.

Les parents, les tuteurs et les éducateurs doivent être attentifs pour discuter de ces questions à la maison et dans le milieu scolaire.

Avoir une maladie mentale diagnostiquée est la chose la plus importante pour évaluer l’automutilation, mais il existe deux facteurs de risque d’automutilation qui peuvent être observés et combattus, comme la consommation de drogues et l’intimidation.

Par conséquent, ces thèmes peuvent et doivent être présents dans les conversations familiales et aussi dans les débats à l’école.

Enseignants, s’ils remarquent que l’enfant et/ou l’adolescent présente des symptômes de maladies psychiatriques, il est important qu’ils alertent les parents afin qu’ils puissent demander une aide professionnelle appropriée.

 

Nous vous suggérons ci-dessous quelques questions pour guider la conversation à la maison ou à l’école :

Avez-vous déjà eu envie de vous couper ?

Quand vous avez fait ces blessures, à quoi avez-vous pensé ? Qu’a-t-il ressenti ?

Avez-vous déjà eu envie de disparaître ou de mourir ?

Combien de fois répétez-vous ces blessures par semaine, par jour ?

L’automutilation, comme toutes les maladies psychiatriques, a un traitement. Par conséquent, cherchez un psychiatre.

 

Ce matériel a été développé par l’ABP – Association brésilienne de psychiatrie et le CFM – Conseil fédéral de médecine pour la campagne Septembre jaune 2020 et est disponible sur le site web : https://www.setembroamarelo.com/

Vidéo : https://www.youtube.com/watch?time_continue=44&v=CffOIfX9VbQ&feature=emb_logo