Détresse psychologique, fonctionnement familial et utilisation de substances psychoactives dans les travailleurs administratifs d’une institution d’enseignement supérieur au Nicaragua
Alinka Patricia Avendaño Balladares
Introduction : Les professionnels dans le domaine de la santé mentale et des dépendances tentent d’identifier les situations qui causent l’utilisation de substances psychoactives dans la population, en particulier la population active, en raison de cela affecte tous les domaines du bien-être humain. Beaucoup de gens quand ils souffrent de détresse psychologique et des problèmes dans le fonctionnement de la famille, ils ont utilisé des substances psychoactives comme un moyen de faire face au fardeau émotionnel de la journée. Dans des pays comme le Nicaragua, l’intérêt pour la santé mentale et le bien-être psychosocial de la population active, a peu d’inquiétude parmi les autorités sanitaires, les syndicats et même les travailleurs eux-mêmes. Le but de cette recherche était de répondre à la question : quel niveau de détresse psychologique et de fonctionnement familial a présenté les travailleurs administratifs d’une Université d’enseignement supérieur au Nicaragua, en fonction de leur utilisation de substances psychoactives entre mai et août 2015 ?
Méthodes : Cette étude a été analytique transversale, a impliqué un échantillon de 240 travailleurs, utilisant l’échantillonnage aléatoire de probabilité. Les renseignements recueillis ont été traités à l’aide du SPSS.
Résultats : 61,7 % des échantillons étaient des femmes et l’âge moyen des participants était de 36 à 49 ans. Les résultats ont révélé la présence de niveaux de détresse psychologique (39,9 %) et le fonctionnement familial modéré (42,9 %), tandis que les substances utilisées au cours des 12 derniers mois étaient de 86,7 %, principalement l’alcool, le tabac et les sédatifs/somnifères. En outre, une relation entre la détresse psychologique et le fonctionnement de la famille (vp=.001.) et parmi l’utilisation de substances psychoactives au cours des 12 derniers mois (vp=.051 et vp=.001 respectivement) a été trouvée. De même, il y avait une association entre la détresse psychologique et le tabagisme à haut risque et les sédatifs au cours des 3 derniers mois (vp=.022 et vp=.029 respectivement) ainsi qu’un lien entre le niveau de fonctionnement familial et la consommation à haut risque d’alcool au cours de la même période (vp=.083).
Conclusions : Il conclut qu’il existe un lien entre le niveau de détresse psychologique et le fonctionnement de la famille et la consommation à haut risque. Il est recommandé aux universités de prendre des mesures et de reconnaître les substances les plus utilisées et les corrélations entre les variables et les travailleurs, il est recommandé d’utiliser les ressources professionnelles dans les établissements de santé mentale de la ville.
Ce résumé a été soumis à l’assemblée annuelle 2017 de la Society for Prevention Research.