Format
Scientific article
Published by / Citation
Marsiglia, F. F., Kulis, S. S., Munyuwiny, S., Cutrín, O., Gresenz, K., Osir, O., & Huang, C. K. (2023). A Pilot Study of an Evidence-Based Prevention Intervention (keepin’it REAL) for Early Adolescents in Kenyan Schools. Journal of studies on alcohol and drugs, 84(1), 45-50
Country
Kenya
Keywords
Kenya
Prevention

Une étude d’une intervention de prévention fondée sur des preuves (keepin' it REAL) pour les jeunes adolescents dans les écoles kenyanes

Objectif:

Bien que de nombreux élèves des écoles primaires au Kenya signalent une consommation d’alcool et d’autres drogues, les écoles ne disposent généralement pas d’interventions de prévention fondées sur des données probantes. À l’échelle mondiale, il existe de plus en plus d’occasions de mener des recherches visant à évaluer si des interventions efficaces provenant d’ailleurs peuvent être adoptées pour de nouveaux contextes et de nouvelles populations. Cette petite étude pilote a mis en œuvre et évalué une version linguistiquement adaptée du programme universel de prévention de la consommation de substances en milieu scolaire keepin' it REAL (kiR) des États-Unis dans les écoles primaires du Kenya afin d’évaluer son efficacité et d’estimer l’ampleur potentielle de l’effet.

Méthode:

Un échantillon de commodité d’écoles primaires de la région métropolitaine de Nairobi a été randomisé dans un groupe d’intervention ou un groupe témoin. Les enseignants des écoles d’intervention ont été formés pour dispenser le programme kiR avec fidélité. Les élèves de septième et de huitième année des écoles d’intervention et de contrôle (N = 533) ont rempli des questionnaires pré-test et post-test évaluant les comportements, les attitudes et les stratégies de résistance aux drogues liés à la consommation de substances.

Résultats:

Par rapport au groupe témoin, les élèves de kiR ont signalé plusieurs changements souhaités dans les comportements et les attitudes : une consommation d’alcool moins récente et une consommation excessive d’alcool, et une adhésion continue ou accrue à certaines normes anti-drogue. Il y avait des preuves partielles que kiR aidait les étudiants à moins dépendre de stratégies conflictuelles de résistance aux médicaments, comme réagir avec colère ou violence aux offres de substances. L’ampleur de l’effet de ces résultats se compare favorablement à celle obtenue dans d’autres interventions de prévention en milieu scolaire.

Conclusions:

Bien que des essais plus vastes avec un échantillon plus représentatif d’écoles soient nécessaires, l’étude suggère le potentiel de kiR en tant qu’approche efficace pour la prévention de la consommation de substances au Kenya.