Prévalence et facteurs associés à la consommation de substances chez les étudiants en médecine canadiens
À la connaissance des auteurs, cette étude est l’une des études les plus vastes et les plus complètes sur la consommation de substances chez les étudiants en médecine. Les étudiants en médecine canadiens ont déclaré des taux similaires de consommation d’alcool, des taux de consommation de cannabis plus élevés et des taux de consommation de tabac et de NPS inférieurs à ceux des étudiants canadiens de niveau postsecondaire. Ces résultats sont importants parce que la consommation de substances des étudiants en médecine peut indiquer leur capacité à faire face au stress et leur risque d’épuisement professionnel. et leurs pratiques de counseling des patients sur la consommation de substances. Par exemple, l’utilisation de NPS était associée à une plus grande détresse psychologique et à un épuisement professionnel et à une capacité d’adaptation plus faible. Cependant, des scores de résilience plus élevés ont été associés de manière inattendue à une consommation accrue de substances pour les 4 substances interrogées, ce qui justifie une étude plus approfondie. Les limites de l’étude comprennent la conception transversale de l’étude, le biais de réponse potentiel, l’âge des données (2015-2016), l’omission d’autres formes de tabac et un seuil uniforme pour la consommation excessive d’alcool chez les hommes et les femmes (≥5 verres). De plus, les recherches futures devraient examiner l’association entre d’autres variables démographiques, telles que la race et l’origine ethnique, et la consommation de substances, explorer les mécanismes et les facteurs médiateurs des associations observées, examiner la prévalence des troubles liés à l’utilisation de substances (en plus de la consommation) et étudier les effets des interventions visant à réduire les méfaits liés à la consommation chez les étudiants en médecine.