Quels traitements et services sont efficaces pour les sans-abri et qui consomment des drogues?
Les personnes qui vivent l’itinérance connaissent des taux disproportionnellement élevés de consommation de drogues et des méfaits connexes, mais les obstacles aux services et au soutien sont fréquents. Cette revue explore les effets des interventions pour cette population sur la consommation de substances, le logement et les résultats connexes, ainsi que sur l’engagement du traitement, le maintien en poste et la réussite.
Les résultats de la recherche systématique ont permis d’identifier 843 citations et 25 revues qui répondaient aux critères d’inclusion.
Principales constatations :
- En ce qui concerne les résultats de la consommation de substances, il y avait des preuves que les approches de réduction des méfaits entraînent une diminution des comportements à risque liés à la drogue et des surdoses mortelles, et réduisent la mortalité, la morbidité et la consommation de substances.
- Les interventions de gestion de cas ont été significativement meilleures que le traitement habituel pour réduire la consommation de substances chez les sans-abri.
- La preuve indique que logement d’abord n’entraîne pas de changements importants dans la consommation de substances.
Les chercheurs concluent que, malgré des preuves limitées relatives aux interventions conçues pour cette population, les approches de réduction des méfaits et de gestion de cas montrent des résultats positifs en matière de consommation de substances, tandis que certaines interventions en matière de logement améliorent les résultats en matière de logement et peuvent offrir une plus grande stabilité.