Évaluation des lois sur le cannabis de l’État et des taux d’automutilation et d’agression
abstrait
Importance Les lois sur le cannabis dans l’État changent rapidement. La recherche n’est pas concluante quant à leur association avec les taux d’automutilation et de voies de fait. Les études existantes n’ont pas examiné les variations de la commercialisation du cannabis d’un État à l’autre au fil du temps.
Objectif Évaluer l’association des lois médicales et récréatives de l’État sur le cannabis avec l’automutilation et les voies de fait, dans l’ensemble et selon l’âge et le sexe, tout en envisageant divers degrés de commercialisation.
Conception, réglage et participants À l’aide d’une conception de cohorte s’œilant dans l’analyse des effets fixes des panneaux, les modifications apportées à l’État aux demandes d’automutilation et de voies de fait avant et après que des modifications aient été quantifiées dans les 50 États américains et dans le district de Columbia. Des données exhaustives sur les réclamations sur les bénéficiaires du régime de santé avantage commercial et medicare du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2017, regroupées par État et mois, ont été évaluées. L’analyse des données a été effectuée du 31 janvier 2020 au 21 janvier 2021.
Expositions Variable catégorique qui indexait le degré de légalisation du cannabis dans chaque État et chaque mois en fonction du type de loi (médical ou récréatif) et du statut opérationnel des dispensaires (commercialisation).
Principaux résultats et mesures Réclamations pour automutilation et blessures par voies de fait fondées sur les codes de classification internationale des maladies.
Les résultats L’analyse comprenait 75 395 344 bénéficiaires (âge moyen [DD], 47 [22] ans; 50 % de femmes; et suivi médian, 17 mois [fourchette interquartile, 8-36 mois]). Au cours de la période d’étude, 29 États ont autorisé l’usage du cannabis médical et 11 ont permis le cannabis récréatif. Les estimations de points pour les taux d’automutilation et de blessures aux voies de fait à l’échelle de la population étaient plus élevées dans les États légalisant le cannabis récréatif que dans les États qui n’avaient pas de lois sur le cannabis, mais ces résultats n’étaient pas statistiquement significatifs (ratio de taux ajusté [aRR] agression, dispensaires récréatifs : 1,27; IC à 95 %, 0,79-2,03;automutilation, dispensaires récréatifs aRR : 1,15; IC à 95 %, 0,89-1,50). Les résultats variaient selon l’âge et le sexe sans qu’aucune association ne soit trouvée, à l’exception des États ayant des politiques récréatives et de l’automutilation chez les hommes de moins de 40 ans (aRR <21 ans, loisirs sans dispensaires: 1,70; IC à 95%, 1,11-2,61; aRR 21-39 ans, dispensaires récréatifs: 1,46; IC à 95%, 1,01-2,12). Le cannabis médical n’était généralement pas associé à des blessures d’automutilation ou d’agression à l’échelle de la population ou parmi les sous-groupes d’âge et de sexe.
Conclusions et pertinence La légalisation du cannabis récréatif semble être associée à une augmentation relative des taux de demandes d’automutilation chez les bénéficiaires masculins du régime de santé de moins de 40 ans. Il n’y avait pas d’association entre la légalisation du cannabis et l’automutilation ou les voies de fait, pour tout autre groupe d’âge et de sexe ou pour le cannabis médical. Les États qui légalisent mais limitent encore la commercialisation peuvent être mieux placés pour protéger les populations masculines plus jeunes contre les préjudices imprévus.