La prévalence de la consommation de drogues et du trafic illicite : une étude transversale descriptive sur les rapatriés migrants en situation irrégulière au Nigéria

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
1. Ikenna Daniel Molobe , Oluwakemi Ololade Odukoya , The Prevalence of Drug Use and Illicit Trafficking: A Descriptive Cross Sectional Study of Irregular Migrant Returnees in Nigeria, Journal of Migration and Health (2021), doi: https://doi.org/10.1016/j.jmh.2021.100034
Original Language

Anglais

Country
Nigeria
Keywords
Irregular migration; Drug use; Drug trafficking; Mediterranean route; Libya; Nigerians

La prévalence de la consommation de drogues et du trafic illicite : une étude transversale descriptive sur les rapatriés migrants en situation irrégulière au Nigéria

La prévalence de la consommation de drogues et du trafic illicite : une étude transversale descriptive sur les rapatriés migrants en situation irrégulière au Nigéria

Ikenna Daniel Molobe (a , b) Oluwakemi Ololade Odukoya (b , c)

a) Initiative unifiée pour un Nigeria sans drogue (UIDFN), Lagos, Nigéria

b) Groupe de recherche sur les maladies non transmissibles, Université de Lagos, Lagos, Nigéria

c) Département de santé communautaire et de soins primaires, Collège de médecine, Université de Lagos, Nigéria

Abstrait

L’étude a évalué la prévalence de la consommation de drogues et du trafic de drogue chez les migrants nigérians renvoyés des centres de détention libyens dans le transit ou la destination le long de la route méditerranéenne de migration irrégulière. Il s’agit d’une étude transversale descriptive. La population étudiée était limitée aux migrants rentrés de mai 2017 à avril 2018. Au total, 382 (238 hommes et 144 femmes) ont été contactés et ont fourni de l’information pour cette étude. Ces participants ont été recrutés à l’aide de techniques de jugement et de boule de neige. Des méthodes quantitatives et qualitatives de collecte de données ont été utilisées. Les résultats ont montré que 61,3 % des répondants ont utilisé des drogues pendant leur migration. La consommation de drogues était prédominante chez les personnes du groupe d’âge plus jeune (26-30 ans), soit 24,9 %. L’étude a révélé les raisons de la consommation de drogues par les répondants qui étaient le résultat de frustrations et de traumatismes migratoires, ou de la contrainte. Les conclusions sur le trafic de drogue ont révélé que 15,7 % des personnes interrogées se livraient au trafic de drogue pendant leur migration, et 28 % des personnes interrogées qui avaient fait le trafic de drogues avaient déjà été arrêtées ou détenues par des agents des forces de l’ordre (en Libye). Les résultats de cette étude ont montré une forte prévalence de la consommation de drogues chez les migrants en situation irrégulière. L’expérience de la frustration et des traumatismes migratoires a été l’un des facteurs qui contribuent à la consommation de drogues parmi la population migrante. L’étude a également découvert que certains des migrants qui se sont mis dans le trafic de drogues illicites devaient recueillir des fonds pour survivre tandis que certains ont été contraints de se rendre dans l’entreprise. La forte prévalence de la consommation de drogues chez les migrants en situation irrégulière, selon les résultats, attire l’attention sur les implications importantes pour la santé publique et la sécurité sociale, tandis que le trafic de drogue existant parmi les migrants exige la nécessité d’une réintégration sociale.

Mots-clés

Migration irrégulière; Consommation de drogues; Trafic de drogue; route méditerranéenne; La Libye; Nigérians