Renforcer les capacités de lutte antitabac en créant le Centre d’excellence des infirmières d’Europe de l’Est pour la lutte antitabac
Abstrait
Introduction:
Des infirmières bien éduquées qui offrent un traitement fondé sur des données probantes sur la dépendance au tabac pourraient contribuer à améliorer la santé et à réduire les disparités régionales en matière de maladies liées au tabac et de décès en Europe centrale et orientale. Les objectifs de cette étude sont de décrire le développement du Centre d’excellence des infirmières d’Europe de l’Est pour la lutte antitabac (COE) et d’évaluer son programme éducatif en ligne sur le traitement de la dépendance au tabac en utilisant le cadre des 5A.
Méthodes:
L’évaluation de l’éducation en ligne faisait suite à une évaluation prospective, à groupe unique, avant et après l’évaluation des changements dans les interventions autodéfportée des infirmières et infirmiers en matière d’abandon du tabac. Les dirigeants de cinq pays d’Europe de l’Est (Hongrie, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) ont élaboré des protocoles pour l’éducation nationale à la lutte antitabac. Les infirmières et infirmiers ont répondu à un sondage de base, ont accé à un programme de formation en soins infirmiers en ligne et ont répondu à un sondage de suivi à 3 mois, de décembre 2015 à juin 2016. Au total, 695 infirmières de cinq pays ont répondu aux questions sur les interventions de cessation au départ et sur ces 507 (73 %) a effectué un sondage de suivi à 3 mois.
Résultats:
Au suivi à 3 mois, les 507 infirmières et infirmiers ont déclaré eux-même une augmentation importante de la fourniture de tous les éléments 5A, c’est-à-dire que les infirmières étaient significativement (p<0,0001) plus susceptibles de toujours /habituellement conseiller à un patient d’arrêter de fumer, d’évaluer l’intérêt pour l’abandon du tabac (p=0,002), d’aider à un plan d’abandon du tabac, d’examiner les obstacles à l’abandon du tabac et de recommander un congé à domicile sans fumée (tous les p<0,0001). Ils étaient également beaucoup plus susceptibles (p=0,01) d’être d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que les infirmières ont l’obligation de conseiller les patients sur les risques du tabagisme. Il y a eu une augmentation significative (p<0.0001) de l’estimation des infirmières du nombre de patients qu’elles ont fournis une intervention de cessation la semaine précédente. Les infirmières qui fumaient étaient 60 % plus susceptibles d’aider et de prendre des dispositions que les infirmières qui n’ont jamais fumé.
Conclusions:
La coordination des activités multi pays par l’entremise d’un CE a réussi à mobiliser un réseau d’infirmières et infirmiers pour qu’elles utilisent un programme éducatif en ligne et participent à d’autres activités de lutte antitabac.