Expériences de traitement avec les soins de santé norvégiens chez les hommes immigrants vivant avec des troubles liés à la consommation d’alcool et d’autres drogues et à la santé mentale

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Kour, P., Lien, L., Kumar, B., Biong, S., & Pettersen, H. (2020). Treatment Experiences with Norwegian Health Care among Immigrant Men Living with Co-Occurring Substance Use-and Mental Health Disorders. Substance Abuse: Research and Treatment, 14, 1178221820970929.
Original Language

Anglais

Country
Norvège
Keywords
co-occurring disorders
mental health disorder

Expériences de traitement avec les soins de santé norvégiens chez les hommes immigrants vivant avec des troubles liés à la consommation d’alcool et d’autres drogues et à la santé mentale

Abstrait

Les immigrants sont considérés comme à risque de détresse psychologique et, par conséquent, de toxicomanie, en raison d’une variété de facteurs avant et après la migration. De plus, le taux d’abandon scolaire est plus faible et les hospitalisations moins fréquentes dans ce groupe sont moins fréquentes que dans la population générale. Il existe peu d’études sur la compréhension subjective des troubles liés à la consommation d’alcool et d’autres drogues (SUD) et des troubles mentaux chez les immigrants en Norvège. Cette étude qualitative vise à explorer les expériences de traitement des hommes immigrés vivant avec sud et MHD. Dans le cadre d’une approche collaborative, des entretiens individuels ont été menés avec 10 hommes issus de l’immigration, vivant avec sud et MHD, qui avaient des expériences de traitement des services norvégiens de santé mentale et de toxicomanie. Les données ont été analysées à l’aide d’une condensation systématique du texte. L’analyse a donné lieu à 6 catégories où les participants ont décrit leurs expériences de traitement dans les services de santé mentale et de toxicomanie en Norvège comme : le manque de connexion, le manque de traitement personnalisé, la stigmatisation et la discrimination empêchant l’accès au traitement, les professionnels de la santé ayant des compétences multiculturelle, les soins pendant et après le traitement, et la sensibilisation et la réduction de la stigmatisation. Une conclusion importante a été la mention par les participants de la valeur d’être vu et traité comme une « personne » plutôt que leur diagnostic, ce qui peut augmenter l’engagement du traitement. Ils ont également mentionné le suivi comme un facteur important pour prévenir les rechutes. Cette étude permet de mieux comprendre comment les hommes immigrés vivant avec sud et MHD ont vécu le traitement dans les établissements de soins de santé norvégiens. Ces expériences peuvent ajouter aux connaissances nécessaires pour améliorer l’engagement du traitement.