La consommation de drogues illicites et le chevauchement génétique avec la consommation de cannabis
Abstrait
Fond
La mauvaise qualité du sommeil et l’insomnie ont été associées à l’utilisation du tabac, de l’alcool et du cannabis, mais on ne sait pas s’il existe un lien de causalité. Dans cette étude de randomisation mendélien (MR), nous examinons si l’insomnie provoque la consommation de substances et/ou si la consommation de substances cause l’insomnie.
Méthodes
Mr utilise des estimations d’effet sommaire d’une étude d’association à l’échelle du génome (GWAS) pour créer une variable instrumentale génétique pour une variable « exposition » proposée, puis identifie ce même instrument génétique dans un GWAS « résultat ». L’utilisation de GWASs d’insomnie, de tabagisme (initiation, lourdeur, cessation), de consommation d’alcool (boissons par semaine, dépendance) et d’initiation au cannabis, des effets causals bidirectionnels ont été testés. De multiples analyses de sensibilité ont été appliquées pour évaluer la robustesse des résultats.
Résultats
Il y avait des preuves solides d’effets causals positifs de la responsabilité à l’insomnie sur tous les phénotypes de consommation de substances (traits de tabagisme, dépendance à l’alcool, initiation au cannabis), sauf l’alcool par semaine. Dans l’autre sens, il y avait des preuves solides que l’initiation au tabagisme augmentait le risque d’insomnie (la lourdeur et l’arrêt du tabagisme ne pouvaient pas être testés comme expositions). Nous n’avons trouvé aucune preuve que la consommation d’alcool par semaine, la dépendance à l’alcool, ou l’initiation au cannabis causalement affecter le risque d’insomnie.
Conclusions
Il y avait des effets unidirectionnels de la responsabilité à l’insomnie sur la dépendance à l’alcool et l’initiation de cannabis, et des effets bidirectionnels entre la responsabilité à l’insomnie et les mesures de tabagisme. Les effets bidirectionnels entre le tabagisme et l’insomnie pourraient donner lieu à un cercle vicieux. Les recherches futures devraient déterminer si les interventions visant à l’insomnie sont bénéfiques pour le traitement de la consommation de substances.