Efficacité à long terme et rentabilité de la thérapie cognitivo-comportementale par vidéoconférence pour les troubles obsessionnels-compulsifs, les troubles paniques et les troubles de l’anxiété sociale au Japon : suivi d’un an d’un essai à bras unique
Abstrait
Contexte : On sait que la thérapie cognitivo-comportementale individuelle (TCC) et la TCC (ICBT) sur Internet sans vidéoconférence ont une efficacité à long terme pour les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), le trouble panique (PD) et le trouble d’anxiété sociale (TAS). Toutefois, la TCC (VCBT) livrée par vidéoconférence n’a pas fait l’objet d’une enquête sur sa efficacité à long terme et sa rentabilité.
Objectif : Le but de cette étude était d’étudier la efficacité à long terme et la rentabilité du VCBT pour les patients atteints de TOC, de MP ou de TAS au Japon par le biais d’un suivi d’un an de notre étude précédente de 16 semaines à bras unique.
Méthodes : Le consentement éclairé écrit a été obtenu de 25 des 29 patients admissibles atteints de TOC, de MP et de TAS qui avaient terminé la VCBT dans notre essai clinique. Les participants ont été évalués à la ligne de base, à la fin du traitement et aux points de suivi de 3, 6 et 12 mois. Les résultats ont été l’échelle obsessionnelle-compulsive De Yale-Brown (Y-BOCS), l’échelle de gravité des troubles paniques (PDSS), l’échelle d’anxiété sociale Liebowitz (LSAS), le questionnaire de santé des patients-9 (PHQ-9), le trouble d’anxiété générale-7 (GAD-7), et l’EuroQol-5D-5L (EQ-5D-5L). Pour analyser l’efficacité à long terme, nous avons utilisé une analyse mixte de la variance. Pour analyser la rentabilité, nous avons utilisé des données publiques pertinentes et des données dérivées sur les coûts de mise en œuvre des VCBT à partir de données nationales japonaises sur l’assurance maladie.
Résultats : Quatre hommes et 21 femmes d’une année moyenne d’âge de 35,1 ans (SD 8,6) ont participé à l’étude de suivi d’un an. Les principaux diagnostics étaient le TOC (n-10), la MP (n-7) et le TAS (n-8). Le changement à 12 mois sur le Y-BOCS était de 4,1(F1 à 4,45, P.04), le changement dans LESS était de 4,4(F1 à 6,83, P.001), et le changement dans le LSAS était de 30,9 (F 1 à 6,73, P.001), et le changement dans le LSAS était de 30,9(F1 à 6,73, P.001). P Le changement dans le PHQ-9 à 12 mois était de 2,7(F1 à 7,72, P.007), et le changement dans le GAD-7 était de 3,0(F1 à 7,09, P.009). QALY à 12 mois était de 0,7469 (SE 0,0353, 95% Cl 0.6728-0.821), et le changement a été une augmentation significative de 0.0379(P'0.01). Les coûts totaux de la VCBT s’élevaient à 60 800 à 81 960 euros par patient. Le seuil fixé était de 189 500 livres (1723 ,1779 euros et 1354 euros) calculés en fonction de la volonté de payer au Japon.
Conclusions : Le VCBT était un moyen rentable de traiter efficacement les patients japonais atteints de TOC, de MP ou de TAS.
Inscription à l’essai : University Hospital Medical Information Network Clinical Trials Registry UMIN000026609; https://upload.umin.ac.jp/cgi-open-bin/ctr_e/ctr_view.cgi?recptno=R000030495
JMIR Ment Health 2020;7(4):e17157