Une étude qualitative des conducteurs de la consommation de substances psychoactives parmi les étudiants de l’Université Mekelle, nord de l’Éthiopie
Abstrait
Fond
L’utilisation de substances psychoactives (PS) est un problème de santé publique chez les étudiants universitaires. La compréhension des facteurs qui sous-tendent l’utilisation contribue à soutenir des interventions préventives efficaces. Cependant, il y a pénurie d’études exploratoires sur les moteurs de la consommation de substances psychoactives dans les universités éthiopiennes. Ici, nous voulions explorer les facteurs de la consommation de substances psychoactives chez les étudiants de premier cycle de l’Université Mekelle.
Méthodes
Une étude qualitative exploratoire a été menée du 1er avril au 30 mai 2017. Nous avons mené cinq discussions de groupes de discussion (DFG) et onze entrevues approfondies avec des étudiants, des surveillants et des propriétaires de bars. Nous avons également mené trois entrevues rondes dans un intervalle de deux semaines avec chacun des quatre chercheurs-informateurs clés (KIR). Les participants ont été choisis de façon convaincante et les enquêteurs ont mené les discussions et les entrevues à l’aide de guides semi-structurés. Les données ont été enregistrées en audio, transcrites mot pour mot et importées dans des logiciels qualitatifs d’analyse de données pour le codage et l’analyse. Une approche inductive a été appliquée pour cristalliser les thèmes émergents non répétitifs qui présèquent les moteurs de la consommation de substances psychoactives chez les étudiants universitaires.
Résultats
Les thèmes suivants sont apparus comme moteurs de la consommation de substances psychoactives chez les étudiants universitaires; (1) se sentir impuissant à la suite d’un détachement de la famille, (2) une expérience antérieure avec des substances, (3) des raisons de socialisation, (4) un faible rendement scolaire, (5) un environnement physique (expliqué par un accès facile à la substance et à des solutions de rechange récréatives limitées) et (6) un soutien organisationnel sous-optimal.
Conclusions
Plusieurs facteurs qui vont des niveaux individuels aux niveaux structurels sont impliqués dans l’utilisation de substances psychoactives par les étudiants universitaires, le processus de socialisation au centre des facteurs. Ainsi, l’étude fait appel à une gamme d’interventions à multiples facettes dirigées vers les facteurs individuels, interpersonnels et organisationnels.