Perceptions sur la maladie mentale chez les omnipraticiens
Abstrait
Fond
Les médecins généralistes jouent un rôle important dans les soins physiques des patients atteints d’une maladie mentale grave, notre objectif étant d’analyser les relations entre le statut sociodémographique des médecins généralistes et les variables liées au travail et leurs perceptions au sujet de la maladie mentale.
Méthodes
Une étude descriptive transversale a été menée dans l’Unité de gestion clinique de la santé mentale (CMU-MH) de l’Hôpital régional de Malaga (Espagne). La population admissible comprenait tous les omnipraticiens travaillant dans les 13 centres de soins primaires (CCP) de la zone de chalandise de l’hôpital au cours de la période d’étude. Les omnipraticiens ont été interrogés pour recueillir des données sur leurs attitudes et leurs connaissances à l’égard de la maladie mentale, de la psychiatrie et de l’équipe locale de santé mentale, ainsi que sur leur statut sociodémographique, leurs qualifications professionnelles et leur expérience. Une analyse bivariée a été effectuée.
Résultats
145 médecins généralistes ont répondu au questionnaire (77 %). L’ANOVA a révélé que la plupart des PCC ayant la meilleure relation avec leur équipe de santé mentale et la meilleure attitude à l’égard de la maladie mentale se trouvaient dans l’Unité centrale de santé mentale communautaire, qui exploitait un modèle de soins collaboratif.
Conclusions
Ces résultats indiquent que les omnipraticiens qui travaillaient plus étroitement avec leur équipe spécialisée en santé mentale avaient une meilleure perception de leur relation avec le centre de santé mentale et moins de stigmatisation en ce qui concerne la maladie mentale.