Les enfants dont les mères consomment de la marijuana sont plus susceptibles de l’essayer eux-mêmes à un plus jeune âge

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Natasha A. Sokol, Cassandra A. Okechukwu, Jarvis T. Chen, S.V. Subramanian, Vaughan W. Rees. Maternal Cannabis Use During a Child's Lifetime Associated With Earlier Initiation. American Journal of Preventive Medicine, 2018; DOI: 10.1016/j.amepre.2018.06.023
Keywords
marijuana
drug use
young people
longitudinal studies
interventions

Les enfants dont les mères consomment de la marijuana sont plus susceptibles de l’essayer eux-mêmes à un plus jeune âge

Selon une nouvelle étude publiée dans l’American Journal of Preventive Medicine, laconsommation de cannabisdes mères est associée à une initiation précoce au cannabis par leurs enfants.

La recherche, qui a analysé les données longitudinales de 4 440 enfants et 2 586 mères, a évalué l’effet de la consommation de marijuana maternelle entre la naissance d’un enfant et l’âge de 12 ans sur l’initiation subséquente de l’enfant à la marijuana.

Leurs résultats ont révélé que les enfants dont la mère consommait de la marijuana couraient un risque beaucoup plus élevé de consommer eux-mêmes de la marijuana avant l’âge de 17 ans. Cet effet était légèrement plus fort chez les enfants non hispaniques et non noirs.

Cette recherche est importante parce qu’il est reconnu que les chances d’éprouver des conséquences sur la santé, y compris l’anxiété et la dépression, associées au cannabis sont fortement liées à l’âge auquel une personne commence à utiliser la drogue.

Il est entendu que la consommation de cannabis pendant les âges critiques du développement peut avoir un impact sur l’attention, la concentration, la prise de décision, la mémoire de travail des jeunes et augmente les niveaux d’impulsivité.

En comprenant le lien entre l’usage de la marijuana par les parents et l’âge auquel leurs enfants commencent à consommer de la drogue, les praticiens peuvent cibler ce groupe particulier de jeunes pour une intervention précoce fondée sur des données probantes, afin d’essayer de retarder l’initiation.

Ces résultats peuvent également être utilisés pour aider à identifier les facteurs de risque d’initiation précoce, qui peuvent, à leur tour, soutenir la conception et la prestation de l’intervention.