Épidémiologie et étiologie : Facteurs de risque individuels et parentaux pour l’exploitation sexuelle commerciale des enfants chez les jeunes à risque élevé en Ouganda
Ce résumé a été présenté lors de l’assemblée annuelle 2018 de la Society for Prevention Research qui s’est tenue du 29 mai au 1er juin 2018 à Washington, DC, États-Unis.
Université d’État de Géorgie auto-brown de Shannon
L’exploitation sexuelle commerciale des enfants (CSEC) est un problème mondial des droits de l’homme. Le CSTC comprend l’abus sexuel d’un enfant pour le bénéfice financier de toute personne ou en échange de quoi que ce soit de valeur donné ou reçu par une personne. Pour protéger les jeunes contre la victimisation, il est impératif d’examiner les facteurs de risque qui peuvent augmenter la probabilité de victimisation du CSTC. Cela est particulièrement pertinent dans les pays à faibles ressources, où la prévalence de la pauvreté et de la violence à l’égard des enfants augmente le risque.
Cette étude a examiné les facteurs de risque à chaque niveau et les facteurs de risque parentaux afin de déterminer les associations avec le CSTC dans un échantillon de commodité de jeunes (12-18 ans) vivant dans les bidonvilles de Kampala en Ouganda. La variable dépendante était la réponse oui ou non des jeunes à la question du sondage « Avez-vous déjà reçu de l’argent, de la nourriture ou d’autres choses pour avoir des rapports sexuels avec quelqu’un? » Les facteurs individuels comprennent le sexe, l’éducation, qui vivait auparavant dans la rue, la consommation d’alcool dans les médias sociaux, la consommation d’alcool et l’âge aux premiers rapports sexuels, ainsi que les traumatismes antérieurs (victime de violence dans les fréquentations; victime d’abus parentaux; victime de viol). Les facteurs de risque parent-risque comprenaient la consommation d’alcool des parents et les attitudes permissives à l’égard du sexe chez les jeunes. Les analyses se limitaient aux jeunes sexuellement actifs autodéclarées (n-593) pour permettre la comparabilité du résultat et du groupe de référence.
Parmi les jeunes sexuellement actifs, 39 % ont déclaré avoir des antécédents du CSTC (femmes 54,4 %); Hommes 16,8%, respectivement). Différents modèles de facteurs de risque sont apparus chez les femmes du CSTC par rapport aux hommes. Chez les femmes, les traumatismes antérieurs à l’échelle individuelle, la consommation d’alcool et la consommation des médias sociaux, ainsi que la consommation d’alcool au niveau parental et les attitudes et l’approbation du sexe étaient prédictives de la participation du CSTC. Chez les hommes, la vie dans la rue et le viol antérieur étaient considérablement associés au CSTC. Dans le modèle multivariable de l’échantillon complet, le CSTC était significativement associé au fait d’être une femme (OU : 6,85; IC à 95 % : 4,22, 11,12), vivant dans la rue (OU : 2,68; IC à 95% : 1,65, 4,36), victime de violence conjugale (OU : 1,74; IC à 95 % : 1,08, 2,80) et jamais violée (OU : 4,03; IC 95 % : 2,51, 6,47). Il n’était pas significativement associé à l’utilisation des médias sociaux (OU: 1,48; IC à 95 % : 0,94, 2,35),
Cette étude contribue à notre connaissance des facteurs de risque différentiels du CSTC chez les jeunes hommes et femmes vivant dans des conditions à risque élevé dans les pays à faible ressources. Les efforts de prévention devraient donner la priorité à la prévention du CSTC chez les jeunes qui vivent dans la rue et qui consomment beaucoup de drogues dans les médias sociaux, qui ont des antécédents de consommation d’alcool et qui ont des antécédents de traumatisme. Des efforts de prévention différentiels pour les adolescentes et les hommes devraient être pris en considération.