Les systèmes électroniques d’administration de nicotine aident-ils les fumeurs de cigarettes à cesser de fumer?

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Weaver SR, Huang J, Pechacek TF, Heath JW, Ashley DL, Eriksen MP (2018) Are electronic nicotine delivery systems helping cigarette smokers quit? Evidence from a prospective cohort study of U.S. adult smokers, 2015–2016. PLoS ONE 13(7): e0198047. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0198047
Original Language

Anglais

Country
États-Unis
Keywords
e-cigarettes
e-cig
e-cigarette
cessation
tobacco cessation
quitting
quit smoking

Les systèmes électroniques d’administration de nicotine aident-ils les fumeurs de cigarettes à cesser de fumer?

Abstrait

Fond

Le potentiel des systèmes électroniques d’administration de nicotine (ENDS) pour réduire les risques cardiovasculaires et autres maladies du tabagisme est d’un grand intérêt. Bien que de nombreux fumeurs déclarent utiliser ends pour sevrer, leur impact dans les modèles d’utilisation du monde réel et les conditions sur le comportement des fumeurs adultes cesser de fumer est incertain. L’objectif de cette étude était de générer des preuves plus récentes et plus complètes sur l’effet de l’utilisation des ENDS « du monde réel » sur les taux d’abandon de la population chez les fumeurs adultes tout en tenant compte de la fréquence et de la durée d’utilisation, du type d’appareil, de la saveur e-liquide et des raisons d’utilisation.

Méthodes et résultats

Nous avons mené une étude de cohorte prospective basée sur la population auprès d’un échantillon aléatoire de probabilités de 1284 fumeurs adultes américains recrutés en août/septembre 2015 et contactés de nouveau un an plus tard (septembre 2016) par KnowledgePanel de GfK, un groupe Web national axé sur les probabilités conçu pour être représentatif des adultes américains non institutionnalisés. Parmi les 1 081 fumeurs de base qui sont demeurés membres de KnowledgePanel, 858 ont rempli l’enquête de suivi. Le résultat primaire était l’abstinence de tabagisme pendant au moins 30 jours avant le suivi. Les résultats secondaires ont été une tentative d’abandon au cours de la période d’étude de 12 mois et le nombre de cigarettes fumées par jour au suivi. Les chances ajustées d’arrêter de fumer étaient plus faibles pour ceux qui utilisaient les FINS à la ligne de base (9,4 %, IC à 95 % = 5,22 % à 16,38 %; AOR = 0,30, IC à 95 % = 0,13 à 0,72) comparativement aux fumeurs qui n’ont pas utilisé à ends (18,9 %, IC à 95 % = 14,24 % à 24,68 %). Les fumeurs qui utilisaient ends quotidiennement à un moment donné au cours de la période d’étude étaient également moins susceptibles d’arrêter de fumer que les non-utilisateurs (AOR = 0,17; IC à 95 % = 0,04-0,82). La capacité limitée de tirer des inférences causales de la conception observationnelle et l’absence de vérification biochimique de l’abandon du tabac ou de l’utilisation des ENDS sont des limites de cette étude.

Conclusions

Nous n’avons trouvé aucune preuve que l’utilisation de ENDS, dans le contexte du paysage réglementaire et du marché américain du tabac et du vapotage 2015-2016, a aidé les fumeurs adultes à cesser de fumer à des taux plus élevés que les fumeurs qui n’ont pas utilisé ces produits. En l’absence de changements significatifs, il est peu probable que l’utilisation de ENDS chez les fumeurs adultes soit une solution suffisante pour obtenir une augmentation significative des taux d’abandon de la population. D’autres recherches sont nécessaires pour concilier la littérature divergente et surveiller l’impact des ENDS dans un contexte d’évolution rapide des marchés et des politiques réglementaires.