La proportion de démence attribuable à des facteurs courants de mode de vie modifiables à la Barbade
Abstrait
Objectif: Comprendre quel nombre et quelle proportion de cas de démence à la Barbade sont attribuables à des facteurs de mode de vie modifiables et quel effet une réduction de ces facteurs de risque aurait sur la prévalence future de la démence.
Méthodes: Il s’agissait d’une étude observationnelle utilisant la formule de risque attribuable de Levin, qui suppose l’indépendance des facteurs de risque, pour calculer le risque attribuable à la population (PAR) de démence (toutes causes) pour six facteurs de risque : l’obésité de la quarantaine, l’inactivité physique, le tabagisme, le faible niveau d’instruction, le diabète sucré et l’hypertension de la quarantaine à la Barbade. Une formule récemment publiée et modifiée a été utilisée pour tenir compte de la non-indépendance des facteurs de risque à l’aide de données secondaires pour la Barbade. Le nombre et la proportion de cas de démence attribuables à chaque facteur de risque et à tous les facteurs de risque combinés ont été calculés, de même que l’effet que toute réduction de ces facteurs de risque pourrait avoir sur la prévalence future de la démence.
Résultats: Compte tenant compte du fait que les facteurs de risque ne fonctionnent pas de façon indépendante, 50,9 % (1 526 cas) étaient attribuables à l’effet combiné des six facteurs de risque à l’étude. Selon l’analyse, si chaque facteur de risque était réduit de 5 % à 20 % par décennie, la prévalence de la démence pourrait être inférieure de 3,3 % à 31,8 % d’ici 2050.
Conclusion: À l’aide d’un modèle largement théorique, on estime que les six facteurs modifiables du mode de vie sont attribuables à 50,9 % des cas de démence à la Barbade. Étant donné que les facteurs de risque ont beaucoup en commun, toute intervention qui cible l’un d’eux pourrait réduire considérablement la prévalence future de la démence.