Association of Combined Patterns of Tobacco and Cannabis Use in Adolescence with Psychotic Experiences
Abstrait
Importance : On s’inquiète des effets causals potentiels de la consommation de tabac sur la psychose, mais les études épidémiologiques ont été moins solides pour tenter de minimiser les effets de la confusion que les études sur la consommation de cannabis.
Objectifs : Examiner l’association des modèles de consommation de cigarettes et de cannabis avec les expériences psychotiques précédentes et subséquentes, et comparer les effets de la confusion entre ces tendances.
Conception, réglage et participants : Cette étude de cohorte a utilisé les données de l’Étude longitudinale Avon sur les parents et les enfants, qui se composait initialement de 14 062 enfants. Les données ont été recueillies périodiquement à partir du 6 septembre 1990, la collecte se poursuit et analysées du 8 août 2016 au 14 juin 2017. Les données sur la consommation de cigarettes et de cannabis ont été résumées à l’aide d’une analyse longitudinale de classe latente pour identifier les classes longitudinales de consommation de substances. Les associations entre les classes et les expériences psychotiques à l’âge de 18 ans ont été évaluées.
Expositions : Selon le modèle d’analyse, les expositions étaient des catégories longitudinales de consommation de substances ou d’expériences psychotiques à l’âge de 12 ans.
Principaux résultats et mesures : La régression logistique a été employée pour examiner les associations entre les classes longitudinales de consommation de substance et l’apparition ultérieure des expériences psychotiques.
Résultats: Les classes longitudinales ont été obtenues en utilisant 5300 participants (56,1 % de femmes) qui avaient au moins 3 mesures de la consommation de cigarettes et de cannabis de 14 à 19 ans. Avant de s’adapter à un éventail de facteurs de confusion potentiels, il y avait des preuves solides que l’usage précoce de la cigarette seulement (4,3 %), la consommation précoce de cannabis (3,2 %) et la consommation de cannabis à début tardif (11,9 %) (mais pas une consommation de cigarettes débutante plus tard [14,8 %]) les classes latentes ont été associées à une augmentation des expériences psychotiques par rapport aux non-fumeurs (65,9 %) (omnibus P < .001). Après ajustement pour les confusionneurs, l’association pour l’utilisation précoce de la cigarette seulement a atténué sensiblement (rapport de cotes non ajustés [OR], 3,03; IC à 95 %, 1,13-8,14; OR ajusté, 1,78; IC à 95 %, 0,54-5,88), tandis que ceux destinés à la consommation précoce de cannabis (OU ajusté, 3,70; IC à 95 %, 1,66-8,25) et à la consommation tardive de cannabis (OR ajusté, 2,97; IC à 95 %, 1,63-5,40) sont demeurés constants.
Conclusions et pertinence : Dans cette étude, nos résultats indiquent que même si les personnes qui consomment du cannabis ou des cigarettes à l’adolescence courent un risque accru d’expériences psychotiques subséquentes, les données épidémiologiques sont essentiellement plus solides pour la consommation de cannabis que pour l’usage du tabac.
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