Risque de violence liée à la consommation d’alcool et de son fardeau pour la société en Amérique latine et dans les Caraïbes

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Cherpitel CJ, Ye Y, Monteiro M. Risk of violence-related injury from alcohol consumption and its burden to society in Latin America and the Caribbean. Rev Panam Salud Publica. 2018;42:e7. https://doi.org/10.26633/RPSP.2018.7
Original Language

Anglais

Keywords
violence
wounds and injuries
risk
alcohol drinking
Latin America
Caribbean region

Risque de violence liée à la consommation d’alcool et de son fardeau pour la société en Amérique latine et dans les Caraïbes

Abstrait

Objectif: Déterminer le risque relatif (RR) et le fardeau sociétal des blessures liées à la violence interpersonnelle intentionnelle attribuable à l’alcool (fraction attribuable à l’alcool ou AAF), et la relation dose-réponse, en Amérique latine et dans les Caraïbes (BAC), où l’IR et l’AAF pour les blessures liées à la violence sont considérés comme particulièrement élevés.

Méthodes: Un échantillon de probabilité de 1 024 patients des services d’urgence de 10 pays de l’ALC qui ont signalé une blessure intentionnelle liée à la violence interpersonnelle (IR IVR) a été analysé à l’aide d’une analyse polynomiale fractionnaire cas-croisement du nombre de boissons consommées avant l’événement.

Résultats: Une relation dose-réponse avec une augmentation de six fois du risque (RR = 5,6) pour un jusqu’à deux verres avant la blessure a été observée. Le risque était plus élevé chez 1) les femmes par rapport aux hommes à plus de 10 verres et 2) les hommes et les femmes de 30 ans et plus par rapport à ceux de moins de 30 ans à tous les niveaux de volume. Dans l’ensemble, 32,7 % des 1 024 IVRS intentionnels étaient attribuables à l’alcool. L’AAF était trois fois plus grande chez les hommes (38 %) que pour les femmes (12,3 %).

Conclusions: Une relation dose-réponse entre le volume d’alcool consommé avant l’événement et le risque d’IRVV intentionnelle a été trouvée. Le risque n’était pas uniforme selon le sexe ou l’âge. Les femmes étaient plus à risque de blessures que les hommes à des volumes plus élevés de consommation d’alcool, mais avaient un TAUX D’AAF inférieur en raison de leur prévalence plus faible de la consommation d’alcool à des niveaux plus élevés.