Prévalence de la consommation de tabac chez les jeunes médecins dans un hôpital universitaire régional du sud de l’Espagne
Abstrait
Introduction: L’objectif de l’étude est d’analyser la prévalence du tabagisme chez les médecins résidents d’un hôpital universitaire régional. De plus, nous avons examiné les tendances du comportement taba fumer chez les médecins par rapport aux résultats obtenus dans d’autres études menées précédemment dans cet hôpital, ainsi qu’à celles publiées à l’échelle nationale et internationale.
Méthode: Une étude observationnelle transversale évaluant la consommation de tabac chez les jeunes médecins a été réalisée au niveau des soins de santé secondaires dans un hôpital universitaire régional de Cordoue, en Espagne. Tous les sujets de l’étude étaient des médecins résidents qui ont subi un examen préliminaire obligatoire de santé au travail entre 2012 et 2016. Il n’y a pas eu de sélection d’échantillonnage, car quiconque a suivi cet examen était considéré comme se trouvait au sein de la population cible. Nous avons calculé les proportions de fumeurs, d’anciens fumeurs et de non-fumeurs, avec 95 % d’IIC. Des analyses univariées et multivariées (régression logistique binaire) ont été utilisées pour analyser les résultats (P<0.05).
Résultats: Le taux de réponse était de 99,4 %, avec un échantillon de 324 médecins sur 326 possibles. L’âge moyen était de 28,6 ±3,7 ans — DT — (IC à 95 % de 28,2 à 29,0 ans) et de 62,3 % (202/324; IC à 95 % 57,3 à 67,2) étaient des femmes. La prévalence du tabagisme était de 6,5 % (21/324; IC à 95 % 3,5 à 9,3) et de 5,2 % (17/324; IC à 95 % 2,7 à 7,8) étant d’anciens fumeurs. Il n’y avait pas de différences significatives dans la prévalence de la consommation de tabac selon l’âge (P =0,266), le sexe (9,0 % pour les hommes et 5,0 % pour les femmes; P=0,128), spécialité médicale (P =0,651) ou année de résidence (P=0,975). Une baisse de 52,7 % du nombre de jeunes médecins fumeurs a été observée entre 1986 et 2016 (IC à 95 % −44,0 à −63,5), ainsi qu’une augmentation de 64,4 % des non-fumeurs (IC à 95 % 55,2 à 77,3).
Conclusions: Nous avons observé une prévalence significativement faible de l’usage du tabac chez les médecins stagiaires de la cohorte, un effet des nouvelles lois antismoking, avec des implications positives pour les nouveaux médecins et étudiants en médecine.