Messages marketing accompagnant la vente en ligne de produits à faible/er et à résistance régulière et de la bière au Royaume-Uni
Abstrait
Fond
La disponibilité accrue de produits alcoolérogènes à faible teneur en alcool a le potentiel de réduire la consommation d’alcool s’ils sont commercialisés comme substituts pour des produits à plus forte résistance plutôt que comme produits supplémentaires. L’étude actuelle compare les principaux messages de commercialisation véhiculés par les détaillants et les producteurs pour les vins et les produits de bière à faible teneur en ressources et à résistance régulière.
Méthodes
Une analyse de contenu des messages marketing indiqués (en texte) ou représentés (en image) pour les vins et bières à faible/er et réguliers vendus en ligne sur les sites Web des quatre principaux détaillants britanniques (Tesco, ASDA, Sainsbury’s et Morrisons) et les producteurs de ces produits entre février et mars 2016.
Résultats
Quatre thèmes ont été identifiés : a) occasions suggérées pour la consommation, b) associations liées à la santé, c) teneur en alcool et d) goût. Par rapport aux produits de résistance régulière, les équivalents à faible résistance/er étaient plus souvent commercialisés en association avec des occasions jugées appropriées à leur consommation, y compris les déjeuners [vin: X 2 (1, n = 172) = 11,75, p = 0,001], événements extérieurs/barbecues [bière : X 2 (1, n = 96) = 11,16, p = 0,001] et lors d’occasions sportives/fitness [bière : X 2 (1, n = 96) = 7,55, p = 0,006]. Par rapport aux vins et bières de force régulière, les équivalents de faible résistance/er étaient plus fréquemment commercialisés avec des images ou du texte associés à la santé. Il s’agissait notamment d’images de fruits [vin: X 2 (1, n = 172) = 7,78, p = 0,005; bière: X 2 (1, n = 96) = 22,00, p < .001] et la fourniture de leur teneur en énergie (calorie) [vin: X 2 (1, n = 172) = 47,97, p < .001; bière: X 2 (1, n = 96) = 15,10, p < .001]. Les produits à faible résistance ont également été plus souvent commercialisés avec des informations sur leur teneur en alcool. Il y avait peu de différences dans les messages de marketing concernant le goût.
Conclusions
Les vins et les bières à faible résistance semblent être commercialisés non pas comme des substituts pour des produits à plus forte résistance, mais comme des vins qui peuvent être consommés à d’autres occasions avec une implication supplémentaire de la santé.