Double trouble chez les personnes sous traitement à la fois pour l’alcool et la cocaïne

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Palomo, J., Arias, F., Szerman, N., Vega,, P., Basurte, I., & Mesías, B. (2017). Dual disorders in individuals under treatment for both alcohol and cocaine: Madrid study on the prevalence of dual disorders. Salud Mental, 40(6), 257-264. doi:https://doi.org/10.17711/SM.0185-3325.2017.033
Original Language

Anglais

Country
Espagne
Keywords
alcohol
cocaine
Dual Disorders
comorbidity

Double trouble chez les personnes sous traitement à la fois pour l’alcool et la cocaïne

Abstrait

Introduction: Les données descriptives sur la co-occurrence de la consommation d’alcool et de cocaïne sont rares, malgré sa prévalence importante. Les deux troubles montrent une prévalence élevée dans les échantillons cliniques, et les patients signalent une évolution plus mauvaise et ont besoin de plus de services de santé.

Objectif: Comparer la psychopathologie chez les patients traités avec le trouble de consommation de substances à vie (Alc + Coc) de l’alcool et de la cocaïne (SUD) avec des sujets atteints d’alcool mais non de cocaïne (Alc) et de cocaïne, mais pas d’alcool (Coc) SUD.

Méthode: L’échantillon se composait de 837 patients externes de Madrid, en Espagne, sous traitement dans des unités d’abus de substances ou de santé mentale. Deux analyses ont été faites : nous avons comparé les sujets de l’Alc + Coc (n = 366) au groupe Alc(n = 162), puis au groupe Coc (n = 122). Les variables sociodémographiques ont été abordées par entrevue. La Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI) a été utilisée pour évaluer les troubles de l’axe I et le questionnaire sur les troubles de la personnalité (PDQ) pour évaluer les troubles de la personnalité (PD).

Résultats: Comparativement au groupe Alc, les patients du groupe Alc + Coc étaient plus jeunes, avaient des caractéristiques sociodémographiques différentes, avaient plus de proportion de cannabis et d’opioïdes SUD, avaient moins de proportion de troubles dépressifs majeurs, de MP obsessionnel et dépressif, plus de proportion de MP antisocial et moins de risque de suicide. Par rapport au groupe Coc, ils avaient plus de cannabis SUD et sud opioïdes inférieurs, ont montré une prévalence plus élevée de trouble bipolaire, trouble d’anxiété générale, paranoïaque, histrionique et dépendant.

Discussion et conclusion : Nous présentons une étude transversale décrivant la comorbidité des doubles disordes sur les consommateurs problématiques d’alcool et de cocaïne qui cherchent un traitement. Cet accord a montré le profil de prévalence de double disordes différent que les utilisateurs simples dans certains désordres mentaux spécifiques.