Connaissances autodéprésentes, connaissances correctes et utilisation des lignes directrices sur la consommation d’alcool au Royaume-Uni parmi un échantillon représentatif de la population anglaise
Des chercheurs de l’Université de Sheffield ont étudié la prise de décision du buveur britannique. Cette recherche examine les connaissances du public et l’utilisation des lignes directrices britanniques sur la consommation d’alcool en explorant un échantillon représentatif de la population anglaise.
Publiée début 2018, la recherche a été réalisée avant la mise en œuvre de nouvelles lignes directrices sur la consommation d’alcool au Royaume-Uni, déclarées en 2016, qui ont supprimé la variance dans la limite recommandée d’unités entre les hommes et les femmes. Les nouvelles lignes directrices font également clairement état qu’il n’y a pas de niveau de consommation d’alcool qui puisse être considéré comme « sûr », en mettant l’accent sur l’importance du langage utilisé dans la promotion de la santé.
Explorant différentes données démographiques, mesurant les connaissances autodé déclarées et la mise en œuvre des lignes directrices sur la consommation d’alcool, l’équipe de recherche a également exploré les liens entre le tabagisme, la consommation d’alcool et la connaissance des conditions de santé. On a demandé aux buveurs s’ils étaient au courant des lignes directrices sur la consommation à faible risque, des limites de consommation hebdomadaires fondées sur le sexe et d’estimer leur adhésion à ces limites.
La recherche a révélé que ceux qui fumaient étaient plus susceptibles de surestimer les limites de consommation d’alcool plus sûres d’avant 2016, tandis que ceux qui sous-estimaient étaient plus susceptibles d’être des hommes ou d’avoir un faible taux d’éducation. Une estimation précise a été associée à un niveau élevé d’éducation. L’étude a révélé que si les lignes directrices d’avant 2016 étaient en vigueur depuis 20 ans, seulement 66,2 % des personnes interrogées pouvaient estimer avec précision les lignes directrices sur la consommation et seulement 20,8 % utiliseraient ces lignes directrices pour surveiller leur consommation « seulement parfois ». Cela signifie que seulement 1 buveur sur 4 pouvait estimer avec précision les lignes directrices existantes en matière de consommation d’alcool.
Cette recherche a été menée afin d’explorer les options de promotion des nouvelles lignes directrices de 2016 pour le public britannique et l’utilisation de lignes directrices comme outil efficace en matière de santé publique.