L’impact d’un essai communautaire mené par des autochtones pour réduire les méfaits liés à l’alcool en Nouvelle-Galles du Sud, Australie
Mieke Snijder
Introduction : Les peuples autochtones d’Australie subissent un fardeau plus lourd de préjudices liés à la santé que les Australiens non autochtones, ce qui est le plus évident étant que l’espérance de vie des Autochtones est estimée à 10 ans de moins que celle des Australiens non autochtones. Ce désavantage pour la santé imposé aux Aborigènes australiens est une conséquence de l’héritage complexe des traumatismes générationnels, dont l’étiologie comprend la colonisation (dépossession, réinstallation forcée, générations volées), le racisme, le désavantage social et l’exclusion. Aux fins du présent document, la manifestation spécifique du traumatisme générationnel sur lequel l’intervention conçue par la collectivité visait à avoir une incidence est le taux disproportionné de méfaits liés à la toxicomanie chez les Autochtones, comparativement aux Australiens non autochtones. Le fardeau de la maladie lié à l’alcool, par exemple, est 6,1 fois plus élevé chez les hommes autochtones que chez les hommes non autochtones. Les taux de tabagisme sont environ trois fois plus élevés chez les Aborigènes australiens (prévalence de 45 à 50 %) que chez les Australiens non autochtones.
Objectifs : Cette étude visait à évaluer une intervention communautaire menée par des autochtones pour réduire les méfaits de l’alcool dans trois communautés autochtones de nouvelle-Galles du Sud (Nouvelle-Galles du Sud), en Australie.
Méthodes : Conception de désévaluation de base multiple. Les données sur les incidents criminels enregistrés par bocsar ont été analysées à l’aide d’un modèle de régression à plusieurs niveaux de Poisson pour étudier les caractéristiques individuelles et communautaires associées à l’ARC. À l’aide des résultats, des activités communautaires ont été élaborées et mises en œuvre avec les Autochtones de trois collectivités régionales. Les données de la BOCSAR ont été utilisées pour évaluer l’impact des activités communautaires sur les taux d’ARC.
Résultats : Réduction importante de l’ARC engagée par les jeunes Autochtones en période d’alcool à risque élevé après la mise en œuvre d’activités communautaires ciblant ces caractéristiques.
Conclusion : Cette étude a utilisé les données sur les incidents criminels pour élaborer et évaluer des programmes communautaires visant à réduire l’ARC chez les jeunes Autochtones de la région de la Nouvelle-Galles du Sud.
Ce résumé a été soumis à l’assemblée annuelle 2017 de la Society for Prevention Research.