Shoot Hoops, Not Drugs: Sport as a Healthy Alternative
Quatre-vingt pour cent des 3-17 ans pratiquent une certaine forme de sport. Les praticiens dans le domaine de la prévention des drogues ont cherché à promouvoir l’activité sportive comme une alternative saine à la consommation de substances chez les jeunes. Le Centre canadien sur l’abus de substances (CCSA) a récemment publié un examen des programmes de sports pour les jeunes nord-américains qui comprennent des aspects de l’éducation à la consommation d’alcool et d’autres drogues. L’étude a examiné l’efficacité de ces programmes de réduction de la toxicomanie chez les 10 à 24 ans. Parmi les personnes interrogées, l’enquête a révélé que les programmes peer-to-peer étaient les plus couramment utilisés, ainsi que les consultations de dépistage, les conseils et les campagnes de normes sociales. Ces programmes étaient souvent enracinés dans des théories du comportement social qui stipulent que la prise de décision des jeunes est basée sur leurs attitudes et leurs connaissances qui sont, à leur tour, influencées par leur entourage.
L’étude offre également un certain nombre de recommandations fondées sur des données probantes visant à aider les développeurs de programmes de sport pour les jeunes et les chercheurs dans leurs propres travaux. Il suggère notamment que les efforts de prévention qui méritent d’être envisagés comprennent : le counseling peer-to-peer, les plans de santé et les dépistages physiques, l’accès au sport, la rétroaction ciblée ou personnalisée, les programmes multi-composants qui s’adaptent à divers contextes et la norme sociale. L’étude indique que, pour une effectivité optimale, ces efforts devraient être pertinents pour les jeunes concernés, intégrés dans un environnement d’équipe et réalisés au cours des étapes clés du développement.