Abus d’alcool des parents et enfants

Format
Book
Publication Date
Published by / Citation
The Parliamentary Office of Science and Technology
Original Language

Anglais

Country
Royaume-Uni
Keywords
charities
child care
children's social services
voluntary organisations
alcohol
parental drinking

Abus d’alcool des parents et enfants

L’abus d’alcool par les parents (PAM) peut avoir une incidence négative sur la santé physique et mentale des enfants, ainsi que sur d’autres résultats, y compris le niveau de scolarité et le comportement. Les effets peuvent être aigus lorsqu’ils sont vécus en conjonction avec d’autres expériences défavorables telles que la violence familiale, les conflits conjugaux et la privation. Le PAM est une caractéristique courante dans les procédures de protection et de soins de l’enfance, et impose un fardeau considérable aux services sociaux.

L’abus d’alcool par les parents (PAM) fait référence à un éventail de problèmes d’alcool par les personnes ayant la responsabilité parentale pour les enfants. Ce POSTnote décrit ce que l’on sait du nombre d’enfants touchés par le PAM au Royaume-Uni et examine les preuves sur ses effets. Il décrit les services offerts aux enfants touchés par le PAM et les interventions efficaces.

Résumé des points clés

  • La majorité des données probantes sur les effets de la consommation d’alcool par les parents sur les enfants sont axées sur les parents qui boivent à des niveaux nocifs ou dépendants ou supérieurs à ceux-ci. Cependant, on ne sait pas à quel niveau de capacité parentale de consommation d’alcool est altérée.
  • Il n’existe pas de données nationales systématiques sur les enfants touchés par la consommation d’alcool par les parents. On estime qu’entre 189 000 et 208 000 enfants en Angleterre vivent avec un adulte alcoolique, tandis que 15 500 enfants vivent avec un adulte recevant un traitement pour dépendance à l’alcool. Les estimations sont susceptibles de sous-estimer l’ampleur du problème en raison de la sous-déclaration de la consommation d’alcool et du nombre inconnu d’enfants dont les parents ne sont pas traités et qui ne sont pas eux-mêmes connus des services sociaux.
  • Les effets de l’abus d’alcool par les parents (PAM) peuvent commencer avant la naissance et se poursuivre jusqu’à l’âge adulte. La consommation excessive d’alcool pendant la grossesse peut entraîner un trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (ETCAF), une affection sous-diagnostiquée qui est associée à des difficultés de comportement et d’apprentissage, et un risque accru de problèmes de santé mentale et de participation à la criminalité.
  • L’abus d’alcool par les parents perturbe la routine quotidienne et conduit à des responsabilités parentales incohérentes et imprévisibles. Les enfants peuvent se sentir isolés, stigmatisés et coupables, et peuvent devoir assumer des responsabilités de soins. L’expérience de la PAM est associée à un plus grand risque de problèmes de santé mentale et physique, y compris les troubles de l’alimentation et la dépression. La PAM est également associée à la négligence et à la violence familiale, et les cas de protection de l’enfance impliquant le PAM ont de moins bons résultats en matière de bien-être pour les enfants.
  • Un certain nombre de facteurs de protection, y compris l’estime de soi et le fait d’avoir un modèle adulte de confiance, aident les enfants à être résilients et à avoir des résultats positifs malgré l’expérience de la PAM. Les services axés sur la famille améliorent les résultats pour les mauvais consommateurs d’alcool ainsi que pour les enfants, et sont rentables.
  • L’APPG pour les enfants des alcooliques et le Commissariat à l’enfance ont appelé à une plus grande sensibilisation aux effets de la PAM parmi les praticiens et ceux qui travaillent avec les enfants. Les recommandations comprennent la mise en œuvre d’une stratégie nationale, l’augmentation de la disponibilité du soutien pour les familles touchées et l’amélioration de la collecte de données sur l’accès des familles au soutien.