L’Organisation mondiale de la Santé a publié une série d’exposés sur la prévention de la violence. Le chapitre 3 : Prévenir la violence en réduisant la disponibilité et l’usage nocif de l’alcool est particulièrement intéressant.

«La consommation nocive d’alcool est un facteur majeur de la violence», suggère le rapport. Il semble donc logique que si nous visons à réduire la consommation et l’abus d’alcool, les actes de violence diminueront à leur tour.

Le rapport donne un aperçu et une évaluation des initiatives visant à prévenir la violence en s’attaquant à la consommation d’alcool.

Il conclut que la base de données probantes pour de telles interventions est « prometteuse ». Cependant, la mise en œuvre peut présenter quelques difficultés.

Plus précisément, la limitation des heures autorisées pour la vente d’alcool est associée à une réduction des actes de violence.

Dans certains cas, des interventions brèves ou communautaires ont également entraîné une diminution de la violence.

Selon le rapport, l’augmentation du prix de l’alcool constituerait une stratégie efficace de réduction de la violence.

Au-delà d’une réduction de la violence, les initiatives qui s’attaquent à la consommation d’alcool ont également plusieurs autres avantages pour la santé et la santé sociale.

Pourtant, un obstacle important à leur mise en œuvre réussie est la volonté du gouvernement de donner la priorité aux questions de santé publique plutôt qu’aux incitations commerciales.

Le rapport appelle à une plus grande recherche dans les pays à faible revenu, car les données sont actuellement biaisées vers ceux dont le revenu moyen est plus élevé. Il fait également valoir qu’il est urgent de mieux comprendre au public la relation entre la consommation d’alcool et les actes de violence en général.

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