Rapport ESPAD 2015
L’European Schools Survey Project on Alcohol and Other Drugs (ESPAD) recueille des données comparables sur la consommation de substances chez les élèves de 15 à 16 ans. Il surveille les tendances de consommation de drogues à l’intérieur, ainsi qu’entre les pays européens.
Le dernier rapport présente les résultats de la sixième collecte de données. Il est basé sur les informations fournies par plus de 96 000 étudiants de 35 pays européens, dont 25 sont actuellement des États membres de l’Union européenne. Depuis sa conception en 1995, environ 600 000 étudiants ont participé à des vagues de collecte de données de l’ESPAD. Cela fait de l’enquête l’une des collections de données les plus harmonisées et les plus étendues sur la consommation de substances en Europe.
Le rapport de 2015 contient des renseignements sur :
- La disponibilité perçue des substances
- Début précoce de la consommation d’alcool et d’autres drogues
- Estimations concernant la prévalence de la consommation de substances, qui comprennent des données sur les cigarettes, l’alcool, les drogues illicites, les inhalants, les nouvelles substances psychoactives et les produits pharmaceutiques
- Estimations concernant la prévalence de l’utilisation d’Internet, des jeux et des jeux d’argent.
- Tendances générales de 1995 à 2015
Parmi les conclusions de l’enquête, notons les caractéristiques :
- En général, les données recueillies sur les habitudes de tabagisme peuvent être considérées comme montrant des développements positifs.
- Malgré des taux élevés de consommation d’alcool, la consommation a, dans l’ensemble, diminué au cours des deux dernières décennies.
- Il a été constaté qu’il y avait une tendance générale à la hausse entre 1995 et 2003 dans la prévalence de la consommation de drogues illicites. Depuis 2003, cependant, la prévalence est restée largement stable.
- L’utilisation de tranquillisants et de sédatifs montre une tendance à la baisse graduelle au cours des 20 dernières années.
- En moyenne, 14 % des étudiants ont admis avoir joué pour de l’argent au moins une fois au cours des 12 derniers mois, tandis que 7 % ont dit qu’ils jouaient fréquemment (2 à 4 fois par mois ou plus).